Selon l’agence turque «Anatolie», citant des sources diplomatiques turques, les points de vue entre Ankara et les représentants de l’opposition syrienne sont identiques quant au refus de faire participer au prochain round de Genève «l’opposition débranchée de la réalité», qui va à l’encontre de l’unité du territoire syrien. En allusion aux rebelles kurdes qui combattent entre autre dans les rangs des Forces démocratiques syriennes soutenues par les Etats-Unis.
Ces prises de positions ont eue lieu lors de la réunion qui a eu lieu vendredi au siège du ministère turc des Affaires étrangères, avec la participation de l’aile politique et militaire des représentants de l’opposition syrienne.
Cette rencontre s’est arrêtée sur les résultats de la réunion d’Astana, qui a eu lieu les 23 et 24 janvier dernier, sous le parrainage de la Russie, la Turquie et l’Iran, et a discuté des différents mécanismes adoptés pour surveiller le cessez-le en Syrie.
Les participants y ont souligné l’impossibilité d’admettre que le régime syrien contrôle davantage de territoires syriens. Ils ont insisté sur la nécessité de se conformer à la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies 2254. Celle-ci prévoit la transition politique, la rédaction d’une nouvelle constitution et la tenue d’élections.
Ils ont aussi refusé les appels pour la création de régions fédérales, ou d’auto-détermination.
Ont participé à la réunion le coordinateur général de l’Instance supreme de l’opposition, Riad Hijab, le président de la «Coalition nationale» Anas al-Abdat, et des représentants de l’opposition armée, qui avaient participé à la réunion Astana.
De même étaient présents le chef du «Conseil national kurde» Ibrahim Berro, celui du «Conseil turkmène syrien» Amine Bozouglan.
Traduit à partir du journal al-Akhbar