Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Saïd Khatibzadeh, réagissant jeudi à la déclaration des Ministres des Affaires étrangères du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP), a indiqué : « La publication de telles déclarations clichées n’a pas d’autre fonction que de provoquer la crise dans la région et quant à cette dernière, elle vise apparemment à neutraliser les résultats des démarches diplomatiques de la République islamique d’Iran en faveur d’une politique de bon voisinage ».
Selon le Service de presse des Affaires Etrangères iraniennes, cité par l’IRNA, Saïd Khatibzadeh rejetant ce jeudi 2 juin les accusations sans fondement proférées dans la déclaration finale de la réunion des 152 ministres des Affaires étrangères du Conseil de coopération du golfe Persique a déclaré : « La publication de telles déclarations répétitives destructrices expose l’approche complètement erronée et la confusion stratégique de certains États membres de ce Conseil envers la République islamique d’Iran. »
M.Khatibzadeh a par ailleurs affirmé que « le Conseil de coopération du Golfe n’a pas le droit d’exprimer son opinion sur les politiques militaires et de défense dissuasives de l’Iran, à un moment où les pays du Golfe sont devenus le plus grand dépôt d’armes américaines et occidentales dans le monde ».
Pour le dirigeant iranien, « la publication de telles déclarations clichées est contraire aux principes de bon voisinage n’a pas d’autre effet que de créer une crise régionale. »
« Ces agissements visent apparemment à neutraliser les résultats des efforts diplomatiques de la République islamique d’Iran en faveur des relations productives avec ses voisins, dont les pays amis et partenaires parmi les membres du CCGP », a-t-il déploré.
Rappelons que les ministres des Affaires étrangères du Conseil de coopération du Golfe ont appelé à la nécessité que les Etats du CCG participent aux pourparlers sur le dossier nucléaire iranien et à toutes les réunions régionales et internationales liées à cette question.
Selon eux, les pourparlers sur le nucléaire, et toute négociation future avec l’Iran, doivent inclure le comportement « déstabilisateur » de l’Iran dans la région, son parrainage du « terrorisme et des milices sectaires », son programme de missiles ainsi que la sécurité de la navigation internationale et des installations pétrolières.