Le chef de la délégation nationale dans les négociations, Mohammad Abdel Salam, a confirmé que la prolongation de la trêve a été acceptée pour des raisons humanitaires, à condition que ce qui n’a pas été achevé au cours des deux derniers mois le soit.
Abdel Salam a déclaré dans un tweet jeudi ce soir: « Après de longues discussions avec les Nations Unies et d’autres parties, et l’envoi d’un message onusien au président du Conseil politique suprême, il a été possible d’accepter la reconduction de la trêve pour des raisons humanitaires ».
Et de souligner : « ce qui importe est le respect des engagements par l’autre partie, afin de procéder à un examen complet de la situation humanitaire ».
Rappelons que le président Mahdi Al-Mashat, chef du Conseil politique suprême, avait reçu une lettre de l’envoyé de l’ONU au Yémen, Hans Grundberg, qui comprenait une demande de prolongation de la trêve pour deux mois supplémentaires, le règlement des questions humanitaires urgentes et la résolution du retard survenu dans la mise en œuvre des dispositions de la trêve.
Au soir du 2 avril dernier, un cessez-le-feu entre la coalition saoudienne et le gouvernement de Sanaa est entré en vigueur.
L’envoyé de l’ONU au Yémen a annoncé « qu’en vertu de cette trêve, toutes les opérations militaires offensives, terrestres, aériennes et maritimes cesseront ».
Rappelons que l’Arabie a lancé en mars 2015 une guerre sans merci contre le Yémen. Cette guerre a entrainé la mort des dizaines de milliers de civils et provoqué la pire crise humanitaire au monde, selon l’ONU.