L’armée algérienne a mené, le mardi 14 juin, un nouvel exercice militaire avec munitions réelles à l’extrême sud de l’Algérie, en simulant une intrusion sur le territoire national d’un ennemi non-conventionnel.
Une semaine après les manœuvres effectuées dans la nuit de lundi à mardi 7 juin à Tindouf à la frontière avec le Maroc, l’armée a poursuivi l’exécution de son programme de préparation avec cet exercice mené à Bordj Badji Mokhtar (frontière avec le Mali) dont l’objectif est d’ « optimiser les capacités de combat » et d’ « interopérabilité entre les différents états-majors ».
L’exercice vise aussi à « entraîner les commandements et les états-majors à la préparation, la planification et la conduite des opérations face aux éventuelles menaces », selon un communiqué du ministère algérien de la Défense.
« Intrusion ennemi non-conventionnel »
« L’exercice a vu également le parachutage de détachements de para-commandos sous la protection de l’artillerie et des avions de combat, dont la mission était de détruire les forces d’un ennemi non-conventionnel, qui ont tenté de s’infiltrer à l’intérieur du territoire algérien.
En outre, il a été procédé à une opération de largage d’éléments des troupes spéciales dans la profondeur des défenses ennemies », a ajouté le ministère dans le communiqué.
De nombreuses armes comme les chars de combat, les hélicoptères et l’artillerie ont été utilisées durant cet exercice.
L’exercice a été exécuté par les unités du secteur opérationnel de Bordj Badji Mokhtar, appuyées par des unités de différentes Forces et armes.
Ce secteur est en première ligne dans la sécurisation des frontières de l’Algérie contre d’éventuelles intrusions de terroristes du Mali, un pays en proie à des violences depuis des années, et où les attaques terroristes contre les forces maliennes sont fréquentes ces derniers mois.
Source: Avec TSA Algérie