La télévision d’Etat iranienne a confirmé, le mercredi 6 juillet, l’expulsion de diplomates occidentaux accusés d’avoir prélevé des échantillons de sol de divers endroits.
L’assistant de l’ambassadeur britannique a été aperçu en train de prélever un échantillon de roche, dans une zone interdite.
L’agence de presse iranienne Fars a déclaré que les autorités « ont arrêté et expulsé un certain nombre de diplomates occidentaux, leurs familles et des ressortissants étrangers, pour avoir espionné des sites militaires interdits ».
L’agence a déclaré, citant un rapport des services de renseignement des Gardiens de la Révolution iraniens (CGRI), que « parmi les personnes arrêtées figurent l’assistant de l’ambassadeur britannique, l’époux de l’attaché culturel à l’ambassade d’Autriche et des professeurs d’université venus dans le pays dans le cadre d’échange scientifique ».
« Les diplomates qui ont été détenus s’étaient rendus dans des zones militaires interdites, prélevant des échantillons de sol, de la région de Damghan et du désert de Shahdad dans le nord et le centre du pays, où se déroulaient des manœuvres militaires avec des tirs de missiles iraniens. Ils ont également pris des photos des sites privés et interdits dans la capitale Téhéran », a-t-on ajouté de même source.
L’agence a confirmé que les services de renseignement du CGRI surveillaient et photographiaient « les détenus à partir des drones alors qu’ils prélevaient des échantillons de sol iranien, ainsi qu’en communiquant par téléphone avec l’etranger ».
Le CGRI a expliqué que « les actions des détenus sont une tentative de la part de l’entité sioniste pour recueillir des informations et chercher à rouvrir le dossier de l’Iran auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique, sur les dimensions militaires du programme nucléaire iranien ».