Le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a affirmé le dimanche 7 août que « Tel-Aviv a été clair aujourd’hui qu’il veut arrêter la guerre, car il ne peut plus supporter plus de missiles ».
Lors d’un discours à l’occasion de la dixième nuit du deuil d’Achoura, Sayed Nasrallah a salué le courage de la riposte palestinienne, car « si les assassinats des chefs de la résistance étaient restés sans réponse, Israël aurait continué l’exécution des dirigeants et des combattants de la résistance à Gaza».
Il a également salué la fermeté du peuple de Gaza et le soutien populaire à la Résistance.
« La résistance en Palestine, comme au Liban, peut défendre son peuple, établir des équations de dissuasion, et imposer des conditions à l’ennemi », a souligné Sayed Nasrallah.
Le chef du Hezbollah a expliqué, quelques heures avant l’entrée en vigueur de la trêve, « que ni la situation internationale, régionale, ni même celle de l’ennemi israélien qui s’est impliqué dans cette agression et ce crime, ne pourront permettre à cette bataille de se prolonger. Nombreux sont ceux qui interviendront pour y mettre fin ».
Et d’ajouter : « Dans la journée l’Israélien a été clair, c’est à dire qu’il a commencé à dire que l’opération devrait s’arrêter et qu’il n’était plus nécessaire de la poursuivre, parce qu’en fin de compte il n’est capable de supporter (les missiles de la résistance) qu’à ce niveau, c’est-à-dire à l’encontre des colonies situées à la périphérie de Gaza, et en direction d’Ashkelon et de Tel-Aviv ».
« Il s’agit de l’un des points de l’ennemi, que la résistance a découvert au cours des dernières décennies, et qu’elle doit toujours exploiter », a renchéri Sayed Nasrallah.
« Laissons de côté le bavardage et l’orgueil de l’israélien… il y a une réalité et des faits sur le terrain qui confirment que la société israélienne n’est pas du tout apte à la guerre ».