Le ministère iranien des Affaires étrangères a démenti, le mercredi soir 10 août, les allégations du Département américain de la Justice selon lesquelles l’Iran aurait conspiré pour tuer le conseiller américain à la sécurité nationale sous l’ancien président Donald Trump, John Bolton.
Commentant les accusations portées par les autorités judiciaires américaines contre Téhéran, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a déclaré : « Les accusations US contre l’Iran font partie de l’échec de la politique d’iranophobie ».
Le porte-parole iranien a souligné que « ces allégations sont sans fondement et ont des visées politiques. Il s’agit d’une fuite en avant pour ne pas assumer leurs responsabilités concernant les nombreux crimes terroristes dans lesquels les États-Unis ont été impliqués, comme le lâche assassinat du martyr Qassem Soleimani, ou les crimes commis par l’entité sioniste et les organisations takfiristes soutenues par les États-Unis, comme Daesh ».
« L’Iran met en garde contre toute mesure contre ses citoyens, sous prétexte de ces accusations ridicules », a averti M.Kanaani, avant de souligner que « Téhéran a le droit de prendre des mesures conformes aux lois internationales pour défendre ses droits et ceux de ses citoyens ».
Il convient de noter que le ministère américain de la Justice a prétendu « qu’un membre des Gardiens de la révolution a planifié l’assassinat de Bolton », affirmant que le motif derrière cette tentative est de venger le meurtre du commandant de la Force Al-Qods, Qassem Soleimani, assassiné par les forces américaines sous l’administration Trump.
Selon les allégations du tribunal américain, « Shahram Poursafi, alias Mehdi Rezaei, 45 ans, a planifié en octobre 2021 le meurtre de John Bolton ».
Le tribunal a également prétendu que « Poursafi a tenté de payer 300 000 dollars à des personnes aux États-Unis pour qu’elles commettent le meurtre à Washington, DC ou dans le Maryland ».