Dans son dernier numéro, le quotidien The Independant a dénoncé les peines de prison prononcées par des tribunaux saoudiens contre des militants saoudiens depuis le début de l’année, notamment quatre d’entre eux, selon le site d’informations iraniens Farsnews.
Le journal a souligné que l ‘Arabie Saoudite, « poursuit la persécution des militants de premier plan et d’autres opposants et ce via différentes méthodes comme le « harcèlement, l’intimidation, des campagnes de diffamation, des interdictions de voyage, des détentions et des poursuite judiciaires. »
Le journal a souligné « des peines de prison prononcées contre au moins 20 influents opposants depuis 2011 . Ils sont accusés d’avoir critiqué les pratiques de répression et les condamnations à mort , et ont proclamé la défense des droits des femmes ».
Selon le journal, les militants jugés selon des accusations « vagues » comme par exemple « manque d’allégeance à la monarchie » ou « participer aux manifestations ne constituent pas un crime international ».
Citant la directrice au Moyen-Orient de l’organisation « Human Rights Watch » , Sarah Wisnt , le quotidien rapporte ses propos : « l’Arabie saoudite s’emploie à faire taire et à emprisonner toute personne qui ne respecte pas la politique du régime saoudien ou toute personne qui ose exprimer une opinion sur la politique, la religion ou les droits de l’homme. »
The Independant rappele que l’Arabie a signé la Charte arabe des droits de l’homme, qui garantit le droit à la liberté d’opinion et d’expression, sauf qu’en réalité « elle est intolérante envers les gens qui défendent les droits de l’Homme et les réformes. »
Le journal révèle en guise de conclusion qu' »il a essayé d’obtenir de l’ambassade saoudienne à Londres un commentaire sur la question des peines de prison , mais en vain ».
Source: Médias