Le guide suprême de la République islamique en Iran l’imam Ali Khamenei a déclaré que « les émeutes dispersées dans le pays sont des stratagèmes négatifs et maladroits de l’ennemi contre les développements et les mouvements novateurs importants du peuple iranien ».
Lors de sa rencontre avec le président et les membres Conseil de discernement de l’intérêt supérieur du pouvoir, dans sa nouvelle session, organisée mercredi matin, il a ajouté : « Tant que le peuple avancera sur la voie du système islamique et des valeurs religieuses, ces inimitiés continueront, et la seule façon d’y remédier est la fermeté. Les responsables de l’État doivent être avertis que de tels problèmes ne les empêcheront pas d’exercer les principales responsabilités et devoirs (qui leur incombent) dans les deux domaines, local et étranger ».
Et l’imam Khamenei de préciser : « dans les événements récents, le rôle de l’ennemi est clair pour tout le monde, même pour les experts étrangers neutres, et ces cas ne sont pas un problème interne spontané, bien qu’ils aient pu exploiter certains terrains (propices), mais les actions de l’ennemi, telles que la propagande, les tentatives d’influencer les esprits, d’inciter à l’excitation , les encouragements et même les méthodes d’apprentissage de fabrication de matériaux incendiaires, sont maintenant tout à fait évidents ».
Le dirigeant de la révolution islamique s’est arrêté sur les différentes motivations de ceux qui sont descendus dans la rue : « certains d’entre eux sont soit des agents de l’ennemi, soit ils ne le sont pas, mais agissent vers la même direction que celle de l’ennemi. Tandis que d’autres sont enthousiastes. Dans le cas de la deuxième catégorie, le travail culturel est nécessaire, mais dans le cas de la première catégorie, les autorités judiciaires et de sécurité doivent faire leur devoir ».
Il a ajouté : « Le point important dans ces événements est « la passivité et la réactivité du mouvement de l’ennemi ». Le peuple iranien a réalisé en un court laps de temps d’énormes progrès, qui sont à 180 degrés contraires aux politiques de l’arrogance mondiale ».
Il a poursuivi en disant : « Ces grandes mesures ont montré que le peuple iranien, en plus d’être un peuple actif, est religieux et adhère aux valeurs et aux enseignements religieux. Tandis que le pays continue son progrès rapidement. En fait, l’initiative était entre les mains du peuple iranien, et l’ennemi a été contraint de réagir maladroitement et stupidement en planifiant des émeutes et des troubles ».
Dans ce contexte, l’Imam Khamenei a souligné : « notre fermeté face aux plans des démons et à leurs maux ne nous arrêtera pas mais créera la base pour aller de l’avant », assurant : « nous sommes confiants dans la promesse de Dieu d’une victoire certaine ».
D’autre part, l’imam Khamenei a déclaré que le Conseil de discernement de l’intérêt du pouvoir jouit d’une position très élevée et d’une grande importance au sein du pouvoir en République islamique d’Iran et il le restera à l’avenir », car « il est constitué d’une élite expérimentée qui dispose d’une vision globale des enjeux du pays ».
Il a remercié les membres du Conseil de discernement pour les efforts qu’il a déployés dans le passé, en particulier « les réunions intensives sur les politiques générales du septième plan ».
Selon lui, la responsabilité la plus importante de ce Conseil est celle de « réaliser l’intérêt ».
« C’est l’une de causes les plus cruciales. Le fait de l’ignorer pourrait provoquer l’échec de l’Islam », a-t-il insisté.
Et de poursuivre en outre : «la tâche de contrôle de la bonne mise en œuvre des politiques publiques est une question sensible… Parfois je me plains que ce contrôle puisse entraver le travail, mais les considérations et règles juridiques doivent être respectées de manière à ne pas provoquer un arrêt ou un retard dans les affaires ».
Le 20 septembre 2022, l’imam Khamenei a rendu une décision, en nommant le président et les membres de la nouvelle session du Conseil de discernement dans le pays, et en désignant l’ayatollah Hajj Sheikh Sadeq Amoli à sa tête.
La décision qu’il a rendue stipulait que « le Conseil de discernement est composé de experts en droits, y compris les chefs des trois autorités, des juristes du Conseil des gardiens de la Constitution, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, le ministre ou le chef de l’institution concernée par cette question, et le chef de la commission parlementaire de l’Assemblée consultative islamique concernée par la question ».
Traduit à partir de l’agence IRNA