La présidente de la Cour suprême israélienne, la juge Esther Hayut, a affirmé lors d’une réunion d’audience pour examiner les pétitions contre l’accord de démarcation maritime avec le Liban, « qu’aucune loi n’exige un vote à la Knesset sur les accords politiques conclus par le gouvernement israélien » .
La Cour suprême israélienne examine des requêtes déposées par des partis israéliens de droite contre l’accord de démarcation maritime avec le Liban. Il n’est pas encore clair si la Cour suprême rendra sa décision aujourd’hui sur ces requêtes.
Dans sa réponse aux pétitions, le bureau du procureur public israélien a déclaré que « des considérations de sécurité, politiques et économiques justifient la signature de l’accord avant la date des élections sans l’approbation de la Knesset ».
Le gouvernement israélien avait voté en faveur de l’accord, mais a reporté le vote final à la semaine prochaine sans l’approbation de la Knesset. La semaine dernière, le gouvernement israélien a présenté l’accord à la Knesset, mais sans demander de vote.
Hier mercredi, le chef du Conseil de sécurité nationale israélien, Eyal Holata, a souligné que « si Israël ne signe pas d’ici la fin de ce mois un accord pour délimiter la frontière avec le Liban, il est probable qu’il ne sera pas en mesure de signer dans un avenir prévisible. »
Citant Holata, la Société de radiodiffusion israélienne Can 11 a rapporté ses dires adressés aux membres de la commission des affaires étrangères et de la sécurité de la Knesset selon lesquels qu' »il est juste de profiter de cette opportunité maintenant pour signer l’accord pour bloquer la possibilité d’une détérioration de la situation sécuritaire . »
Holata a ajouté que « l’accord trace la frontière politique entre le Liban et Israël, et le gouvernement libanais officiel reconnaît ces frontières ».
Source: Médias