La population mondiale passera symboliquement le cap des 8 milliards le 15 novembre, selon l’ONU, un jalon qui interpelle à l’heure de l’adaptation nécessaire au réchauffement climatique et des interrogations autour de la consommation des ressources de la Terre.
Des premiers Homo sapiens il y a 300.000 ans aux bientôt 8 milliards d’individus, la population humaine a explosé par à-coups, à la faveur de progrès techniques successifs, mais a aussi connu des parenthèses de décroissance liées à des guerres ou pandémies.
L’Inde, pays de 1,4 milliard d’habitants, devrait connaître une explosion de sa population urbaine ces prochaines décennies, alors qu’elle est déjà confrontée aux problèmes de surpopulation de ses mégalopoles, qui manquent d’infrastructures essentielles et où les conditions de vie seront de plus en plus pénibles en raison du changement climatique.
Selon des experts, 8 milliards d’habitants sur Terre n’est pas forcément trop. Ils alertent plutôt sur la surconsommation des ressources de la planète par la partie la plus riche de l’humanité.
Assurant que la population mondiale va continuer à croître, même si le rythme de progression a ralenti, l’ONU souligne la diversité démographique majeure entre certaines régions du monde.
« A l’heure actuelle, il est complètement fou de faire des enfants! ». Convaincus que la lutte contre le réchauffement climatique suppose de réduire la population mondiale, des militants écologistes s’appliquent ce principe à eux-mêmes, en renonçant à devenir parents.
Source: Avec AFP