Les éléments d’extrême droite du nouveau gouvernement israélien ont accepté de ne pas entraver les efforts du nouveau Premier ministre Benjamin Netanyahu pour parvenir à un accord de normalisation avec l’Arabie saoudite, a révélé samedi la télévision israélienne Channel 12, citée par i24.
Un tel accord est l’un des principaux objectifs de Benjamin Netanyahu depuis la signature des accords de normalisation avec Bahreïn et les Émirats arabes unis en septembre 2020, comme il l’a déclaré à plusieurs reprises depuis.
Selon de nombreux rapports, les Saoudiens entretiennent des liens clandestins avec l’entité sioniste.
Bien que Netanyahu lui-même se soit rendu en secret dans le pays pour rencontrer le prince héritier Mohammad ben Salman (MBS), Riyad a continué à insister publiquement sur le fait que la solution à deux États entre ‘Israël’ et les Palestiniens était une condition avant tout accord de normalisation.
Pourtant, Netanyahu est optimiste quant à la possibilité de conclure un tel accord avec le royaume wahhabite et ses partenaires politiques le comprennent, selon Channel 12.
La chaîne a indiqué qu’il existe un accord entre Netanyahu et les députés d’extrême droite Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich pour ne pas saboter tout effort de normalisation des relations avec les Saoudiens.
La chaîne cite un point assez vague de l’accord de coalition avec Smotrich, le chef du parti Sionisme religieux qui stipule que Netanyahu doit donner son aval pour faire avancer l’annexion des terres de la Cisjordanie occupée.
L’accord a été formulé d’une manière qui pourrait permettre à Netanyahu de ne rien faire sur cette question s’il le souhaite. Smotrich aurait compris qu’un tel scénario dépend de l’approbation des États-Unis.
Il a laissé entendre qu’il pourrait rester silencieux sur la question pour le moment afin de permettre à Netanyahu de faire des ouvertures à Riyad.
Au début du mois, le député Likoud Danny Danon a assuré lors d’un forum international sur les accords de normalisation qu’il s’attendait à « voir un accord entre Israël et l’Arabie saoudite dans l’année à venir ».