Avant de quitter ses fonctions, le Premier ministre sortant de l’occupation israélienne, Yaïr Lapid, a tenu à révéler le rôle qu’il a joué afin que l’Arabie saoudite adhère aux accords d’Abraham de normalisation avec l’entité sioniste.
« Nous avons entamé un dialogue avec l’Arabie saoudite et jeté les bases de son adhésion intégrale aux accords d’Abraham », a déclaré Lapid.
Il a ajouté : « Si le gouvernement continue sur la voie tracée pour parachever l’adhésion, une normalisation complète avec l’Arabie saoudite peut être atteinte dans un court laps de temps ».
Dans une déclaration qu’il ne présente son cabinet, le Premier ministre israélien désigné Benjamin Netanyahu a laissé entendre que l’un de ses principaux objectifs dans la période à venir serait la signature d’un « accord de paix » avec l’Arabie saoudite.
Les déclarations saoudiennes vont aussi dans le même sens.
Lors d’une réunion ces dernières semaines avec des membres des forces américaines, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, a déclaré que « les relations saoudo-israéliennes se dirigent vers la normalisation, mais cela prendra plus de temps ».
Il y a quelques semaines, de hauts responsables saoudiens ont confié au site israélien i24NEWS que « la normalisation de l’Arabie saoudite avec Israël n’est qu’une question de temps ».
À noter que quatre pays arabes, en l’occurrence les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Maroc et le Soudan ont rejoint en 2020 les accords d’Abraham de normalisation avec l’entité sioniste, sous le parrainage par les États-Unis d’Amérique.
Source: Médias