Le Wall Street Journal a rapporté que « le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a parfois provoqué la colère des responsables financiers en exercant des pressions pour faire passer de petits projets dans le Fonds d’investissement public, notamment un accord avec Jared Kushner.
Le Wall Street Journal a déclaré : « Ben Salman a fait pression sur le fonds souverain pour qu’il achète des actions internationales – à un moment où les marchés financiers souffraient des répercussions de la pandémie du Coronavirus ».
Le journal a indiqué que « cela avait provoqué une confrontation entre ben Salman et le conseil d’administration du Fonds d’investissement public, qui considérait que les actions du prince héritier sont une politique risquée ».
Et d’ajouter: « Les efforts du conseil ont échoué après qu’il se soit retrouvé face à une autorité plus élevée et plus puissante que lui. »
Le journal a noté que « cette information a été révélée dans un blog audio du gouverneur du Fonds d’investissement public, Yasser Al-Rumayyan, enregistré en octobre dernier ».
Un conflit entre Ben Salman et le conseil du fonds d’investissement
Dans les détails, le journal américain a souligné : « Ben Salman a lui-même choisi certaines actions achetées via le fonds d’investissement – et a suivi les achats via un comité ad hoc qui a contourné les cercles décisionnels traditionnels ».
« Bien que les 35 milliards de dollars investis par le PIF se soient rapidement transformés en 49 milliards de dollars lorsque les marchés ont rebondi, c’est devenu une lutte de pouvoir sur l’avenir du septième plus grand fonds souverain au monde, qui gère désormais 600 milliards de dollars », a déclaré Al-Rumayyan. .
Le journal a poursuivi : « Le conflit est entre Ben Salmane – président du fonds depuis 2015, qui a conduit le Fonds d’investissement public à investir dans l’industrie du jeu vidéo, les constructeurs de voitures de luxe et une équipe de football anglaise – et un groupe croissant de financiers professionnels, qui tentent de freiner les dépenses du royaume dans le domaine de sa richesse pétrolière ».
Le Wall Street Journal a noté que « l’issue du conflit aura un impact significatif sur l’avenir de l’économie saoudienne ».
Où est dépensé l’argent?
Jared Kushner, gendre et conseiller de l’ancien président américain Donald Trump, a déclaré en septembre dernier que « Riyad avait autorisé que son argent soit investi dans des entreprises israéliennes ».
Et à la mi-avril, un rapport publié par le site d’information BBS a affirmé que « Kushner a investi deux milliards de dollars du fonds saoudien géré par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman », ce qui a soulevé des questions sur l’éthique des affaires de la Maison Blanche ».
Les médias israéliens ont parlé plus d’une fois de l’investissement par Jared Kushner de l’argent saoudien en « Israël ».
Source: Médias