La République islamique d’Iran multiplie ses démonstrations de force et étale régulièrement sa force militaire: des exercices où ses équipements militaires sont à la manœuvre; ses nouvelles armes auxquelles elle veille à préciser les performances et les pefectionnements; ses bases souterraines où elles sont stockées.
Le site de la télévision iranienne fracophone Press TV a publié un rapport sur les dernières démonstrations de force de l’Iran:
(( Le 7 février 2023, l’armée de la RII a dévoilé une nouvelle réalisation : la base aérienne opérationnelle « Aigle 44 » à la veille de la Journée de l’armée de l’air le 8 février. D’après les photos publiées depuis cette base, une combinaison de tous les types de chasseurs et de drones est présente dans cette base, et la combinaison de ces deux, signifie l’augmentation exponentielle de la puissance de l’armée dans le domaine aérien.
L’évènement devient d’autant plus important et sensible si l’on rappelle que l’armée avait dévoilé aux premiers jours de cette année, une base de drones souterraine appelée, base stratégique « 313 ». elle contient une large gamme de drones aux différentes tâches et dimensions. Et lorsque ces deux bases sont combinées l’une avec l’autre, elles fournissent une énorme puissance aérienne sur le plan offensif contre l’ennemi.
Quelques jours après la publication des photos de la base aérienne «Aigle 44 », l’Iran a de nouveau fait étalage de sa puissance défensive et militaire.
Le point important pour assurer la sécurité de l’espace aérien de l’Iran est l’utilisation d’un réseau intelligent et intégré de défense entièrement localisé et dirigé par les forces de défense via un système de commandement et de contrôle. Cela signifie que tous les systèmes de défense des forces armées sont coordonnés les uns avec les autres sous la forme du réseau intégré de défense aérienne (SYNC).
Un autre point important dans le domaine de la défense est que le réseau intégré de défense aérienne de l’Iran se compose d’une gamme variée de systèmes d’armes avec différentes portées, et le système Bavar 373, en tant que système le plus avancé de ce réseau, peut toucher et détruire toutes les cibles à une distance de 304 km.
Le troisième point concernant la puissance du réseau de défense intégré est que si un appareil agresseur pénètre sur le territoire iranien et ne prête pas attention aux sommations de départ, il sera détruit immédiatement et rapidement, tout comme le drone américain Global Hawk. Bien sûr, dans certains cas, l’intelligence iranienne en matière de défense aérienne a pu capturer et faire atterrir les drones agresseurs tels que Hermes ou RQ-170 au lieu de les détruire.
Construction de bases souterraines : des villes balistiques à la cité de drones et de chasseurs
Les forces armées de la République islamique d’Iran ont entamé la conception et la construction de leurs bases souterraines, en tenant compte des raisons susmentionnées, ainsi que de la nécessité de prendre des précautions sécuritaires et la dissimulation de leurs installations stratégiques. Selon les informations disponibles, la construction de la première base de missiles souterraine d’Iran remonte à 1983 pendant la guerre imposée.
Les bases, voire les cités balistiques, sont pour la plupart situées dans les montagnes et à quelques centaines de mètres sous terre. Leur emplacement est dispersé à travers le pays de telle sorte que si nécessaire, les ennemis peuvent être surpris sur plusieurs fronts.
Aujourd’hui, une variété de bases souterraines peut être observée chez la Force aérospatiale et la Marine du CGRI et récemment dans l’armée iranienne. Différentes bases aux caractéristiques stratégiques, dont chacune est en fait une illustration, pour rappeler aux ennemis une partie de la puissance iranienne.))
A noter que cet étalage est planifié minutieusement, de sorte que l’Iran prend en compte de ne pas exposer la totalité de son arsenal.
En outre, il ne peut compris à l’écart des manœuvres politiques américaines et israéliennes qui ont récemment doublé d’efforts et de rencontres, faisant croire que quelque chose se prépare contre l’Iran. Il en est sans doute la réponse.
Car une règle est toujours de vigueur sur le plan des relations internationales entre ennemis: « Si vis pacem, para bellum », est une locution latine qui veut dire en français « Si tu veux la paix, prépare la guerre ». Elle représente le concept de paix armée.
Un concept qui devrait aussi bien dissuader les ennemis que rassurer le peuple iranien.
La même méthode est utilisée par le Hezbollah au Liban.
Source: Avec Press Tv