La région a commencé à se déplacer vers une direction inverse de celle américano-israélienne, a déclaré le vice-secrétaire général du Hezbollah cheikh Naïm Qassem commentant l’accord irano-saoudien. Selon lui ce dernier a avorté le projet de transformer l’Iran en l’ennemi des Arabes à la place d’Israël.
« Les tentatives d’arranger les relations avec la Syrie de la part des Émirats, de la Turquie, de l’Arabie saoudite et d’autres pays est bénéfique pour tous ces pays », a-t-il ajouté.
Et de s’interroger : « Quand le Liban profitera de l’occasion pour s’insurger contre les pressions américaines et européennes et obtenir l’électricité 24 heures sur 24 grâce a la Chine et au système BOT ? »
Et le numéro 2 du Hezbollah de poursuivre : « quand le Liban coordonner a-t-il audacieusement avec la Syrie pour négocier le retour des déplacés dans leur pays ? »
Cheikh Qassem a accusé l’Occident d’avoir contribué à l’effondrement du Liban par des sanctions et en imposant les déplacements, en allusion aux déplacés syriens qui vivent au Liban et dont le chiffre dépasse les un million et demi.
« Nous n’avons plus rien à perdre. Toute position patriotique courageuse inversera la tendance. Nous avons expérimenté le courage par la position de la résistance et de son peuple, grâce auquel nous regagné nos frontières maritimes, pétrolières et gazières. Profitons de l’inversion de la tendance pour reconsidérer notre approche de nos problèmes en tant que Libanais, afin de sortir du cycle de la concurrence dans l’espace médiatique », a-t-il conclu.