Le Premier ministre de l’entité sioniste, Benjamin Netanyahu, a indiqué lors de la récente session du ministère des Affaires étrangères et de la sécurité gouvernementale, « qu’il existe dix bataillons qui s’entraînent pour faire face au scénario dans lequel les Palestiniens de 1948 participeront dans une guerre aux multiples arènes » a rapporté le correspondant politique de la chaîne israélienne Kan, Ze’ev Kam.
Cette déclaration intervient après que le commandant en chef de la police d’occupation, Jacob Shabtai, a mis en garde, le 6 juin, contre une « situation catastrophique » pour les effectifs des commissariats, soulignant « qu’il ne tolérerait pas une guerre sur plusieurs fronts, surtout si elle éclate dans les territoires occupés de 1948 ».
La chaîne israélienne Kan a également rapporté des avertissements émis par la Division du Département des opérations de la police d’occupation, craignant le déclenchement d’un « nouveau soulèvement » de la part des Palestiniens de 1948, similaire à ce qui s’est passé lors de la bataille de Saif al Qods en 2021.
Le Département des opérations de la Division a évoqué les estimations de la police selon lesquelles ce « soulèvement » sera plus violent que le précédent, indiquant « qu’il y a plus de chances que la police utilise des armes à feu pour repousser le soulèvement la prochaine fois ».
Netanyahu a discuté de l’implication du service israélien de Sûreté générale , le Shin Bet, dans les territoiresde 1948, lundi dernier, sous prétexte d’une hausse du « taux de criminalité » , ce qui a soulevé des questions sur la véracité des motivations de Netanyahu pour cette décision , et les plans que l’occupation élabore pour cibler la présence des Palestiniens dans le territoire occupé.
La décision du Premier ministre israélien d’octroyer au Shin Bet des pouvoirs pour combiner violence et crime dans les zones de concentration des Palestiniens de 1948, a également suscité des réactions palestiniennes condamnatrices, car cet appareil cible les Palestiniens par divers moyens, y compris le crime organisé.
Netanyahu cherche à infiltrer le Shin Bet dans les territoires de 1948
Les médias israéliens se sont concentrés, plus tôt, sur plusieurs opérations menées par des Palestiniens de 1948, les considérant comme les plus dangereuses et les plus préoccupantes pour les colons.
La plus importante d’entre elles a été l’opération Hadera, en mars 2022, qui a été menée par deux jeunes hommes de la ville occupée d’Umm al-Fahm, car la Treizième chaîne israélienne a rapporté que « l’opération a été menée par des Palestiniens venant des territoires de 1948 au cœur d’Israël ».
Le soulèvement d’alQods prouve que l’intérieur palestinien occupé n’a jamais été convaincu de la présence « d’Israël »
Plusieurs villes des territoires palestiniens occupés de 1948 ont connu des marches et des affrontements massifs sans précédent avec la police d’occupation, en mai 2021, rejettant l’agression israélienne sur la bande de Gaza, aussi en guise de soutien à la résistance et en collaboration avec les Palestinien qui affrontement les forces d’occupation dans plusieurs villes et villages occupés.
Dans la bataille de Saif al-Qods en mai 2021, annoncée par la résistance en réponse à l’agression israélienne, il y a eu une interdépendance claire et significative entre les arènes d’action palestiniennes, car » Israël » n’a pas réussi à réaliser l’un de ses objectifs les plus importants pendant et après la bataille, à savoir diviser les arènes.
L’ennemi a également reconnu cet échec après la vague d’opérations qui a balayé la Cisjordanie, alQods et les territoires occupés de 1948.