Le commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a estimé que le régime d’occupation israélien est en déclin.
Esmaïl Qaani a dans ce contexte évoqué le rôle du haut commandant anti-terroriste iranien, le général Qassem Soleimani, dans la consolidation du front de la Résistance dans la région stratégique de l’Asie de l’Ouest.
« Aujourd’hui, l’axe de la Résistance a le dessus sur le régime sioniste », a affirmé le général Qaani, lors de la 24e Assemblée suprême des commandants du CGRI, tenue le samedi 19 août à Téhéran.
« Le régime usurpateur est dans une situation difficile tant de l’intérieur que de l’extérieur. Ces derniers temps, entre 15 à 30 attaques ont été menées quotidiennement en Cisjordanie par les forces de la Résistance contre le régime sioniste », s’est-il félicité.
Qaani a également souligné que les États-Unis avaient dépensé sept mille milliards de dollars en Irak mais n’avaient obtenu « rien d’autre que l’humiliation ».
Le commandant de la Force Qods du CGRI a salué les sacrifices dont a fait preuve le général Soleimani et ses mesures antiterroristes « exemplaires » dans la région.
« Le martyr Soleimani n’était pas un simple individu, mais bien une école de pensée que les ennemis n’ont pas pu suivre », a-t-il renchéri.
Et d’ajouter: « Le martyr Soleimani était un exemple exceptionnel de comportement humain au-delà des frontières, et ses actions spirituelles se sont largement manifestées sur le front de la Résistance ».
Le commandant a souligné que « le martyr Soleimani a été le premier homme anti-terroriste de la région et du monde, qui a été assassiné par l’administration US et le président américain le plus terroriste du monde ».
Qaani a salué la principale icône antiterroriste iranienne comme une « noble culture » avant de poursuivre : « L’ennemi a assassiné le martyr Soleimani sans savoir que son martyre était bien plus dangereux pour eux que le général de son vivant ».
Le général Soleimani, l’ancien commandant de la force Qods du CGRI, Abou Mahdi al-Muhandes, le numéro deux des Unités de mobilisation populaires (Hachd al-Chaabi) irakiennes, et leurs compagnons ont été assassinés lors d’une frappe de drone américaine sous l’ordre du président de l’époque, Donald Trump près de l’aéroport international de Bagdad le 3 janvier 2020.
Les deux commandants étaient très respectés dans toute la région en raison de leur rôle clé dans la lutte contre le groupe terroriste Daech en particulier en Irak et en Syrie.
Deux jours après ce meurtre brutal, les législateurs irakiens ont approuvé un projet de loi obligeant le gouvernement à mettre fin à la présence de toutes les forces militaires étrangères dirigées par les États-Unis dans le pays.
Source: Avec PressTV