L’Arabie saoudite a condamné, ce lundi 18 septembre, « la prise d’assaut de la mosquée al-Aqsa par un groupe d’extrémistes sous la protection des forces d’occupation israéliennes », après que des juifs se sont infiltrés, dimanche, dans l’esplanade des Mosquées.
La diplomatie saoudienne a publié sur X (ex-Twitter) tenir ‘Israël’ « pleinement responsable des répercussions de ces violations continues » et a souligné son appel à « la communauté internationale pour qu’elle assume ses responsabilités et mette fin à l’expansion de l’occupation israélienne ».
La condamnation saoudienne intervient au lendemain d’informations publiées par le média arabe Elaph selon lesquelles l’Arabie saoudite aurait informé les États-Unis de sa décision d’arrêter les pourparlers visant à normaliser les relations avec ‘Israël’, ont rapporté les médias israéliens.
Selon ces informations, pour l’heure non confirmées, Riyad a transmis un message via les États-Unis, expliquant que la nature « extrémiste » du gouvernement de droite israélien dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu « saborde toute possibilité de rapprochement avec les Palestiniens, et donc avec les Saoudiens ».
Le site arabophone précise que l’Arabie Saoudite a été dissuadée de conclure un éventuel accord de paix en raison de l' »acceptation » par Netanyahu des demandes formulées par des personnalités comme le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, et le ministre des Finances, Betsalel Smotrich, considérés par les Saoudiens comme « extrêmement à droite ».