Quelque 3 000 personnes se sont réunies dimanche 26 février, devant le tribunal israélien des affaires locales de Haïfa, en Palestine occupée, afin de réclamer la fermeture du réservoir d’ammoniac de cette ville.
Ce réservoir est potentiellement cinq fois plus dangereux que la bombe atomique larguée par les USA sur Hiroshima, au Japon.
Dans le même temps, des magistrats du tribunal des affaires locales de Haïfa ont examiné, pendant trois heures, les dangers que représente ce réservoir d’ammoniac pour la population civile.
Les collégiens et les lycéens de Haïfa et des villes aux alentours ne se sont pas présentés, dimanche, à leurs cours, en signe de protestation contre les dangers du réservoir d’ammoniac pour la population civile de cette région.
Le tribunal des affaires locales de Haïfa avait donné jusqu’au 22 février à la société Haïfa Group pour vider la réservoir de quelque 16 000 tonnes d’ammoniac. La société s’est d’abord soumise au décret du tribunal, mais elle y a ensuite renoncé, accusant les responsables locaux de Haïfa de vouloir semer la panique parmi les habitants de la ville.
Le réservoir d’ammoniac de Haïfa date de 30 ans et il pourrait causer la mort d’au moins 16 000 personnes, en cas de fuite.
Par ailleurs, dans le cas où le cargo qui livre l’ammoniac dans le port de Haïfa serait endommagé, pour une raison ou une autre, 600 000 personnes pourraient être asphyxiées.