Au quatrième jour de l’opération Déluge d’Al-Aqsa, l’armée d’occupation israélienne a revu à la hausse le bilan de ses morts. Elle a publié, ce mardi matin 10 octobre, une nouvelle liste des noms de ses morts, qui comprend 38 soldats et officiers supplémentaires depuis le début de cette opération.
Les médias israéliens ont rapporté que 1 000 Israéliens ont été tués à la suite de l’offensive surprise de la Résistance palestinienne, notant que le nombre de morts « continue d’augmenter et le décompte ne s’arrête pas ».
Dans le même temps, les médias israéliens ont rapporté que « toutes les colonies adjacentes à l’enveloppe de Gaza ont été évacuées jusqu’à une distance de 4 km ».
Les médias israéliens ont rapporté que « des groupes de Palestiniens au volant de plusieurs véhicules se sont dirigés vers les colonies dans l’enveloppe de Gaza », soulignant que des affrontements intenses ont eu lieu au carrefour Saad.
Plus tôt, le porte-parole de l’armée d’occupation israélienne avait annoncé la mort de deux militaires israéliens, dont le commandant adjoint de la 300e brigade de la division Galilée, Alim Saad, lors d’un affrontement à la frontière libano-palestinienne.
Le Jihad islamique en Palestine a affirmé que deux de ses combattants sont tombés en martyre pendant des accrochages avec les forces d’occupation à la frontière avec le Liban.
L’occupation intensifie les bombardements contre Gaza
Entre-temps, les bombardements contre la bande de Gaza se sont poursuivis, ce mardi, tandis que les navires de guerre israéliennes bombardaient la côte de Gaza.
Les bombardements depuis la mer ont coïncidé avec les frappes aériennes lancées par les avions d’occupation contre les bâtiments résidentiels, les centres médicaux, les bâtiments gouvernementaux voire même les ambulances dans diverses zones de la bande de Gaza.
Un responsable du gouvernement de Gaza a annoncé que « l’armée » israélienne avait commis des massacres contre 15 familles dans la bande de Gaza, après avoir directement bombardé leurs maisons.
Des journalistes visés
Cinq journalistes supplémentaires sont également tombés en martyrs suite dans les récents bombardements israéliens, élevant à sept leur total depuis le début du Déluge d’Al-Aqsa.
Le ministère palestinien de la Santé a recensé 704 martyrs, dont 140 enfants et 105 femmes et 3800 autres blessés.
Les forces d’occupation ont également eu recours au phosphore et armes internationalement prohibées lors de leurs raids aériens contre la bande de Gaza.
مصادر محلية: قوات الاحتلال تستخدم الفسفور « المحرم دولياً » خلال غارات طيرانها على قطاع غزة. pic.twitter.com/S9te3nOios
— القسطل الاخباري | القدس (@AlQastalps) October 9, 2023
Washington craint l’expansion de la guerre
Reuters a cité un responsable du ministère américain de la Défense qui aurait déclaré que les États-Unis étaient « capables de poursuivre leur soutien à l’Ukraine et à Israël », mais qu’ils craignaient en même temps une expansion de la guerre.
Le responsable a ajouté que le Pentagone accélérait le processus d’envoi d’équipements de défense aérienne et de munitions.
En revanche, les médias libanais ont rapporté, citant des sources concernées, que « le recours de l’ennemi israélien à implorer une intervention américaine révèle sa faiblesse et son manque de confiance en sa capacité à faire face seul à toute expansion de la guerre. Et tout le monde attend des éclaircissements du côté américain. »
Dans ce contexte, Washington a informé les capitales concernées que l’envoi de son porte-avions à la Méditerranée n’était pas un acte de guerre, mais plutôt un acte de dissuasion, et que le gouvernement américain n’avait ni demandé ni obtenu l’autorisation de participer à des opérations militaires.
Pour sa part, le commandant de la force des Gardiens de la Révolution à Téhéran, le général de brigade Hassanzadeh, avait déclaré que l’unité des Conquérants des Gardiens « n’a pas de limites géographiques et comprend des combattants sans frontières qui sont prêt à défendre l’Islam et la révolution dans n’importe quelle partie du monde ».
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, John Kirby, avait précédemment nié que les États-Unis disposaient de preuves spécifiques ou d’informations de renseignement confirmant l’implication de l’Iran dans la bataille du « Déluge d’Al-Aqsa ».
Invasion terrestre
Par ailleurs, le porte-parole des Brigades Al-Qassam, Abu Oubeida, a confirmé que les allusions de l’armée d’occupation à une invasion terrestre de la bande de Gaza étaient «ridicules », soulignant que la résistance est prête à toutes les éventualités pour défendre son peuple.
Rappelons que le Hamas a lancé une offensive surprise et massive, le samedi 7 octobre, contre les colonies de l’enveloppe de Gaza, en riposte aux agressions israéliennes continues contre le peuple palestinien en Cisjordanie occupée et à la profanation de la mosquée Al-Aqsa.
L’opération Déluge d’Al-Aqsa a entrainé la mort de 1000 colons et soldats israéliens et la capture d’une centaine d’autres.
Par contre, les autorités d’occupation se sont vengées des civils, en bombardement les domiciles résidentiels, les centres médicaux et les mosquées à Gaza. Plus de 700 Palestiniens sont tombés en martyre, dont 140 enfants et 105 femmes et 3800 autres blessés, selon le ministère palestinien de la Santé.