Le Média militaire des Brigades al-Qassam a diffusé les images vidéo du tir du missile Ayyash-250, ce vendredi, en direction de Safad au nord de la Palestine occupée, « en riposte au déplacement et aux massacres des civils ».
C’est la première fois que ce missile de 250 km de portée est utilisé dans la bataille Déluge d’al-Aqsa.
Il avait été utilisé pour la première fois en 2021, lors de la bataille Épée d’al-Qods lorsqu’il a frappé l’aéroport de Ramon au sud de la Palestine occupée.
Une photo de ce missile a été diffusée ultérieurement, avec un texte : « En riposte au pilonnage des civils. Le pire est à venir. Nous en avons davantage ».
Le Hamas a assuré que le missile a frappé la ville assurant que « l’occupation ment lorsqu’elle dit qu’il a été intercepté ».
Interrogé par la chaine qatarie al-Jazeera, l’expert militaire et stratégique le colonel Fayez al-Dweiri a expliqué que ce missile atteint des cibles qui ne sont pas prises en compte par les Israéliens.
Selon lui, ces missiles de longue portée ne peuvent être interceptées par le Dôme de fer qui peut abattre des roquettes et des missiles d’une portée entre 5 km et 70 km.
L’importance du recours à ce projectile réside aussi dans le fait qu’il a frappé la ville de Safad au nord de la Palestine occupée où se trouve le quartier général du commandement militaire du front du nord. Ce commandement fondé en 1948 a joué un rôle important dans toutes les guerres décisives lancées par Israël, dont l’occupation du Golan syrien, la guerre de 1973 et l’invasion du Liban en 1982, selon l’expert.
Interrogé sur l’incursion militaire terrestre israélienne dans la bande de Gaza, Dweiri a estimé que son coût sera très élevé pour les deux côtés mais surtout pour les Israéliens car ils seront contraints de batailler au milieu des décombres à la distance zéro, sans pouvoir compter sur l’armement de soutien dont celui des blindés.
Source: Divers