Les directeurs des principales agences de l’ONU ont publié, le dimanche 5 novembre, un rare communiqué commun pour exprimer leur indignation face au bilan des victimes civiles à Gaza et réclamer un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » de la guerre israélienne contre Gaza.
« Depuis presque un mois, le monde observe la situation qui se déroule en Israël et dans le Territoire palestinien occupé avec choc et horreur face au nombre (grandissant) de vies perdues et ravagées », ont écrit les chefs des agences onusiennes.
Les dirigeants de 18 organisations dont l’Unicef, le Programme alimentaire mondial et l’Organisation mondiale de la santé ont déploré le bilan des victimes de la guerre.
A Gaza, « une population entière est assiégée et attaquée, interdite d’accès aux (éléments) essentiels à la survie, (les habitants) sont bombardés à leur domicile, dans les abris, les hôpitaux et les lieux de culte. Cela est inacceptable », est-il écrit dans le communiqué.
Davantage de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant doit être autorisé à entrer dans la bande de Gaza pour venir en aide à la population, ont-ils ajouté.
« Nous avons besoin d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Cela fait 30 jours. Trop c’est trop. Ceci doit cesser maintenant », ont-ils écrit dans le communiqué.
Les responsables des agences onusiennes ont aussi appelé le Hamas à libérer les plus de 240 prisonniers israéliens détenus dans la bande de Gaza le 7 octobre.
Rappelons que le Hamas a lancé une offensive surprise et massive, le samedi 7 octobre, contre les colonies de l’enveloppe de Gaza, en riposte aux agressions israéliennes continues contre le peuple palestinien en Cisjordanie occupée et à la profanation de la mosquée Al-Aqsa.
L’opération Déluge d’Al-Aqsa a entrainé la mort de 1400 colons et soldats israéliens et la capture de 200 autres en vue de les libérer avec les milliers de Palestiniens incarcérés dans les geôles de l’occupation.
Par contre, les autorités d’occupation se sont vengées des civils, en bombardant les quartiers résidentiels, les domiciles, les centres médicaux, les hôpitaux, les mosquées et les églises à Gaza.
9.770 sont tombés en martyre dont la moitié des enfants, selon le ministère de la Santé, suite aux bombardements israéliens effectués sans cesse contre la bande de Gaza depuis le début de la guerre.