Les médias israéliens ont rapporté, le mardi 14 novembre, que le ministère des Finances a émis une recommandation pour la fermeture immédiate de 6 ministères en raison de la nécessité d’établir de nouvelles priorités économiques et sociales en ‘Israël’.
La chaîne israélienne Kan a indiqué que le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, avait recommandé la fermeture de 6 bureaux ministériels privés début 2024, dont « le ministère des Affaires et des Traditions de Jérusalem, le ministère du Patrimoine, le ministère de la Diaspora, le ministère des Colonies, en plus des ministères de la Coopération et de l’Égalité Sociale ».
La chaîne a indiqué que « le coût de la création de ces ministères n’est pas élevé, mais la tendance de ces ministères est généralement d’organiser le travail politique, et ils leur allouent également d’énormes sommes d’argent, c’est pourquoi ils recommandent au ministère des Finances de fermer immédiatement ces ministères début 2024 ».
Plus tôt dans la journée, les médias israéliens ont rapporté que les fonds alloués à la propagande du ministère israélien des Affaires étrangères, qui promeut la version israélienne, se sont épuisés au plus fort de l’agression israélienne contre Gaza.
Ils ont rapporté selon un haut responsable israélien du ministère des Affaires étrangères « une décision d’arrêter les activités de propagande en raison du manque de budget du ministère ».
Lundi, le ministère israélien des Finances a révélé qu’Israël avait accumulé des dettes d’environ 30 milliards de shekels (7,8 milliards de dollars) depuis le début de la guerre contre la bande de Gaza. Il a indiqué qu’un peu plus de la moitié de ce montant (16 milliards de shekels) était constituée de dettes libellées en dollars, émises sur les marchés internationaux.
Dans le même temps, l’agence américaine « Bloomberg » a rapporté que la guerre contre Gaza est devenue plus coûteuse pour « Israël » que prévu initialement, et indique que l’impact de la guerre s’accroît négativement, ce qui soulève une controverse politique au sein de l’entité israélienne, qui a emprunté environ 8 milliards de dollars depuis le début de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », le 7 octobre dernier.