Dans un développement remarquable, l’Autorité israélienne de radiodiffusion a annoncé lundi soir qu’« Israël a donné son feu vert à l’accord (d’échange) et attend la réponse du Hamas ».
Tandis que la Maison Blanche a annoncé que « nous travaillons 24 heures sur 24 pour parvenir à un accord sur les otages, et nous pensons que nous en sommes plus proches que jamais ».
Les heures suivantes seront décisives dans l’attente de la finalisation de tous les éléments de l’accord.
Selon des sources de la résistance palestinienne citées par le quotidien libanais AlAkhbar, il s’agirait « d’une trêve de cinq jours, pendant laquelle cesseront tous les types d’opérations militaires dans toute la bande de Gaza, y compris les avancées des chars et des bulldozers, les survols militaires ou de reconnaissance, et les opérations de tireurs d’élite ou de bombardement ».
Alors que la résistance continue d’exiger un arrêt complet des actions militaires israéliennes pendant la trêve, « Israël insiste pour ne lui donner que six heures par jour, sans vols de reconnaissance au-dessus du nord de Gaza, afin que les résistants achèvent le processus de rassembler les prisonniers israéliens libérables ».
Les noms de 50 prisonniers israéliens non militaires ont également été convenus, parmi lesquels des enfants, des femmes âgées et peut-être des hommes âgés et malades, en plus des ressortissants disposant de doubles nationalités russe, turque, asiatique, américaine et européenne.
Selon les mêmes sources, l’accord exige « la libération, chaque jour, de 10 prisonniers israéliens non militaires, en échange de 30 femmes et enfants palestiniens détenus dans les prisons ennemies. Si la résistance parvient à trouver des civils supplémentaires, elle les libérera le dernier (cinquième) jour. »
Quant aux camions humanitaires, selon les informations, « entre 200 et 300 camions entreront quotidiennement dans la bande de Gaza, et seront répartis entre le sud et le nord. Ces camions comprennent, outre la nourriture, des fournitures médicales et du carburant. ‘Israël’ a accepté d’autoriser l’acheminement du carburant vers le nord pour être utilisé dans les hôpitaux, les boulangeries et les puits d’eau. »
Sur le terrain, « Israël retirera ses forces présentes sur la route Salaheddine et n’approchera pas des personnes qui se déplacent dans cette région, que ce soit en allant du nord au sud, ou vice versa ».
« Les forces d’occupation devraient également retirer leurs points militaires le long de la rue Salaheddine, en particulier dans la région séparant le sud du nord de Gaza ».
Selon des sources de la résistance, « cette transaction sera mise en œuvre sous le parrainage américain, qatari et égyptien. ‘Israël’ est censé permettre aux organisations internationales d’y participer, selon un accord en préparation sous les auspices de l’envoyé américain pour les affaires humanitaires, David Satterfield, et en présence de représentants des Nations Unies ».
Et de renchérir : « Satterfield ne veut pas de liberté de mouvement pour toutes les organisations internationales », tandis que « la possibilité d’introduire des équipements pour mettre en place des hôpitaux de campagne dans la bande de Gaza est actuellement à l’étude ».