Le chef du Conseil exécutif du Hezbollah, sayyed Hashem Safieddine, a déclaré : « Si le projet américain avait réussi à Gaza, la colonisation serait devenue une question évidente ».
Lors d’une céremonie commémorative pour le martyr Khalil Jawad Shehimi, organisée à Beyrouth ce dimanche sayyed Hashem Safieddine a affirmé, que « le projet de colonisation n’est pas encore terminé tant qu’un Israélien réfléchit au projet d’un État israélien purement juif ».
Il a ajouté que « les martyrs sont ceux qui, avec leur sang et leurs dons, nous ont apporté gloire et victoires ».
Sayyed Hashem Safieddine a noté : « Chaque fois que l’arme de la résistance est capable de toucher avec précision les Israéliens, cela signifie que cette arme protège le Liban des agressions ennemies ».
Il a indiqué que « ce que la résistance a accompli aux frontières libanaises est très important », soulignant qu' »après ce que nous avons vu dans la bande de Gaza, l’importance des armes de la résistance au Liban est prouvée ».
Sayyed Safieddine a également souligné que « le paysage auquel nous assistons aujourd’hui est très prometteur, même s’il est plein de sacrifices et prouve que le choix des peuples de la région est la résistance ».
Le chef du Conseil exécutif du Hezbollah a exprimé sa conviction que « la responsabilité de la résistance en Palestine augmente aujourd’hui face à la vue de près de 20 000 martyrs », soulignant que « les grandes destructions dans la bande de Gaza la rendront plus forte ».
Dans le même temps, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a affirmé dans un discours prononcé lors de la cérémonie commémorative du martyr Abbas Mohammad Raad à Jbaa, au sud du Liban, que le martyr de Abbas Raad représente un modèle de leadership dans la résistance au Liban, en Palestine et en Iran », ajoutant que « les fils des dirigeants sont sur les fronts et tombent en martyr ».
Ces derniers jours, les déclarations israéliennes selon lesquelles une nouvelle crise préoccupe l’occupation à la frontière nord, ont augmenté avec le déploiement des forces Redwan de la Résistance islamique le long de la frontière libano-palestinienne et l’incapacité de l’occupation à ouvrir une confrontation majeure avec eux pour les éliminer.
Dans ce contexte, le journal israélien Maariv, citant l’ancien ministre de la Défense et chef d’état-major Moshe Yaalon,concernant la période de l’après-guerre sur Gaza, que « le gouvernement de Netanyahu est sous l’emprise du chef du parti sioniste religieux, le ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich et d’Itamar Ben Gvir, ce gouvernement n’est pas en mesure de prendre une décision », notant que « le gouvernement est incapable de nous sortir de la crise ».
Le journal israélien Yedioth Ahronoth a reconnu les capacités de renseignement de la résistance palestinienne, qu’elle a accumulées avant l’attaque du 7 octobre.
Source: Médias