Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a appelé la Cour pénale internationale (CPI) à créer un tribunal pour juger les autorités d’occupation israéliennes qui ont commis des crimes de guerre dans la bande de Gaza.
Amir-Abdollahian a lancé cet appel, le mardi 28 novembre, dans des lettres adressées au procureur et au président de la CPI, soulignant la nécessité de juger les responsables israéliens.
Le chef de la diplomatie iranienne a affirmé que les bombardements barbares sur Gaza et l’invasion terrestre par le régime israélien sont des exemples de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de génocide.
Il a, en outre, exhorté la CPI à respecter ses obligations juridiques et à remplir ses devoirs en poursuivant les auteurs de tels crimes.
Amir-Abdollahian a également noté que le soutien de certains pays au régime usurpateur sioniste est la cause de la brutalité et de la violence perpétrées par Tel-Aviv.
« Il est maintenant temps pour la CPI de décider si elle veut faire face à la pression de certaines puissances ou laisser les brutalités commises par le régime occupant rester impunies », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il s’agit d’une mise à l’épreuve de l’indépendance et de l’impartialité de cette juridiction basée à La Haye.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a appelé la CPI à éviter le « deux poids deux mesures » et à ne pas permettre aux auteurs de tels crimes de rester impunis.
Il a conclu que le ministère iranien des Affaires étrangères poursuit ses activités diplomatiques, internationales et juridiques en faveur du peuple opprimé de Palestine.
‘Israël’ a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre après que le Hamas a lancé l’opération baptisée Déluge d’Al-Aqsa contre l’entité sioniste en réponse à la campagne d’effusion de sang et de dévastation menée par le régime israélien pendant des décennies contre les Palestiniens.
Selon le ministère de la Santé basé à Gaza, jusqu’à présent, plus de 20 000 Palestiniens ont été tués dans les frappes israéliennes, pour la plupart des femmes et des enfants.
Tel-Aviv a également imposé un « siège complet » à Gaza, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau à plus de deux millions de Palestiniens.