Dans le cadre d’une initiative menée par l’avocat Wikus van Rensburg, 50 avocats de la République d’Afrique du Sud, en coopération avec des avocats des États-Unis d’Amérique et de Grande-Bretagne, entendent poursuivre en justice l’administration américaine et le gouvernement britannique, sur fond de complicité dans les crimes commis par « Israël » en Palestine.
Au cours des dernières semaines, Rensburg a commencé à adresser des lettres à plusieurs pays, ainsi qu’à la Cour pénale internationale, pour exiger que les Israéliens et leurs partisans soient jugés et se préparer à poursuivre en justice les gouvernements des États-Unis et de Grande-Bretagne.
Dans une déclaration à l’Agence Anadolu, Rehnsburg a affirmé lundi que « les États-Unis doivent être tenus responsables des crimes qu’ils ont commis, car personne ne les tienne responsables de leurs crimes, et personne ne s’en soucie (faisant référence à l’invasion américaine de l’Irak en 2003) en est un exemple ».
Il a ajouté : « Les États-Unis sont occupés à dépenser plus d’argent et plus de ressources pour commettre des crimes. Personne ne leur dit assez ».
Dans ce contexte, le ministre de la Justice et chef de l’équipe d’avocats en Afrique du Sud, Ronald Lamola, a affirmé jeudi dernier, dans un entretien avec la chaine satellitaire libanaise Al-Mayadeen, que la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre « Israël », pour avoir commis le génocide à Gaza, sera traité dans le cadre de l’état de droit.
Lamola a déclaré que cette affaire « pourra mettre fin à l’exception israélienne », soulignant que « les lois doivent s’appliquer à tout le monde ».
Il a souligné que ce qui incombe à l’Afrique du Sud (sous le régime de l’apartheid) incombe également à « Israël », en tant que deux parties à la Convention sur le génocide, et qu’il est « de notre plus grand devoir d’empêcher tout génocide de se produire ».
Source: Médias