Deux influents ministres israéliens d’extrême-droite ont fermement rejeté jeudi l’éventualité d’un plan de paix, que Washington et ses alliés envisage
nt selon certains médias pour libérer les captifs israélien retenus à Gaza et aller vers la création d’un Etat palestinien.
Selon le Washington Post, l’administration Biden et un petit groupe de ses alliés arabes travaillent à un plan complet destiné à établir une paix durable entre Israël et les Palestiniens.
Il inclurait notamment une pause dans les combats, la libération des otages enlevés par le Hamas lors des attaques du 7 octobre en Israël et détenus depuis à Gaza, et un calendrier pour l’établissement à terme d’un Etat palestinien.
« Un cessez-le-feu initial, d’une durée prévue d’au moins six semaines, donnerait du temps pour annoncer le plan, recueillir des soutiens supplémentaires » et « commencer à mettre en œuvre » ses dispositions, dont « la formation d’un gouvernement d’intérim palestinien », a indiqué le quotidien, en citant des responsables américains et arabes.
Les promoteurs de ce plan espèrent la conclusion d’un accord avant le 10 mars, date de début du ramadan, le mois du jeûne des musulmans.
Mais la perspective d’un tel plan a été dénoncée avec force par le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, et celui des Finances, Bezalel Smotrich.
« Nous ne donnerons jamais notre accord à un tel plan, qui dit en réalité que les Palestiniens méritent une récompense pour le terrible massacre qu’ils ont commis », a écrit Smotrich sur le réseau social X. « Un Etat palestinien est une menace existentielle pour l’Etat d’Israël, comme cela a été prouvé le 7 octobre », a-t-il ajouté.
« 1.400 personnes ont été tuées (le 7 octobre en Israël) et le monde veut leur donner un Etat. Cela n’arrivera pas », a de son côté indiqué Ben Gvir sur X. « Créer un Etat palestinien revient à créer un Etat du Hamas ».
Source: Avec AFP