Le ministre de la Sécurité de l’occupation israélien, Yoav Galant, a affirmé aujourd’hui mercredi que « les coûts que nous encourons en termes de nombre de morts et de blessés sont trés élevés ».
Gallant a souligné « qu’il existe un réel besoin d’étendre le service militaire et celui des soldats de réserve, ajoutant que « nos soldats combattent à Gaza et sur le front nord, et nous faisons de notre mieux pour récupérer les prisonniers ».
Il a également ajouté que l’entité sioniste n’a pas connu « une telle guerre depuis 75 ans, et cela nous appelle à approuver des amendements à la loi sur le service militaire, et donc chacun doit en supporter le fardeau ».
Les pertes de l’armée d’occupation israélienne se poursuivent à la suite des frappes de la résistance, et le nombre de morts reconnus par l’armée israélienne s’est élevé à 583 depuis le 7 octobre dernier, dont 243 sont tombés lors des combats à l’intérieur de Gaza.
Bien que l’armée d’occupation israélienne ait renforcé sa censure sur la publication du nombre réel de personnes tuées et blessées lors des combats terrestres dans la bande de Gaza, dans le but de cacher l’ampleur de ses pertes, les données précises et les clips vidéo diffusés par la résistance palestinienne montrent que les pertes subies par l’occupation sont bien supérieures à ce qui est annoncé.
Il y a quelques jours, les médias israéliens ont révélé que les ordres de Netanyahu de se préparer à lancer une opération militaire à Rafah avaient déclenché de nombreux différends entre lui et l’establishment militaire.
« Experts et commentateurs ont douté de la capacité de Netanyahu à réaliser sa vision de la victoire absolue, ce qu’il a répété récemment, sur fond d’accusations selon lesquelles il mélange ses objectifs personnels et ceux de la guerre », selon Yaron Abraham, analyste des affaires politiques pour la Douzième chaîne israélienne.
Cela survient alors que les pertes israéliennes s’accumulent dans la bande de Gaza, au milieu d’une reconnaissance israélienne de la difficulté d’éliminer le Hamas et du fait que le mouvement détermine lui-même le rythme de la guerre, et d’une reconnaissance de la nécessité de parvenir à une solution politique afin de pouvoir libérer les prisonniers israéliens, dont la question constitue une pression interne croissante sur son gouvernement.
Source: Médias