Dans l’après-midi de ce jeudi, pendant une quarantaine de minutes, la Résistance islamique a lancé une attaque de grande envergure sur des positions militaires dans le nord de la Palestine occupée et le Golan syrien occupé. « En soutien au peuple de Gaza persévérant et a sa résistance brave et honnête » et « dans le cadre de la riposte à l’attentat perpétré par l’ennemi sioniste dans la localité de Jwayya », au sud du Liban, selon son communiqué.
Ce dernier a indiqué qu’il s’agit d’«une attaque conjointe aux roquettes et aux drones »
Six casernes et positions militaires ont été visées « à l’aide de Katiouchas et de projectiles Falaq 6 », précise le texte, indiquant qu’il s’agit de « al-Za’oura, Kayla’, Yo’av, la base de Katsavia, la base de Nafah, et le bataillon Sahel à Beit Hillal. »
Le texte indique aussi que « les Moudjahidines de la force aérienne ont, à l’aide de plusieurs escadrons de drones d’attaque, lancé une attaque aérienne contre la base de Dadu (le quartier général du commandement de la région nord), la base de Mishar (le principal quartier général des renseignements de la région nord responsable des attentats), et la caserne Katsavia (le quartier général de la 7e brigade blindée régulière de la 210e division du Golan) et a atteint ses cibles avec précision. » deux bases et une caserne.
La caserne Katsavia semble avoir été visée dans les deux attaques.
En fin d’après-midi, la Résistance islamique a assuré dans un deuxième communiqué diffusé vers 18 :00 avoir attaqué pour la seconde fois à l’aide d’un escadron de drones d’attaques la base Mishar où ont été visés les centres de renseignements restants à l’intérieur et en même temps, Katsavia, également pour la seconde fois. (Localisation des deux bases selon Média de guerre. Carte ci-dessous)
(Carte: Les 7 positions attaquées dans le nord de la Palestine occupée)
Les médias israéliens ont rendu compte d’attaques de grande envergure dans la Galilée et le Golan. Ils ont indiqué que les sirènes d’alerte ont retenti sans cesse dans ces deux régions.
Selon eux, les régions attaquées dans la Galilée au nord, sont les suivantes entre autres : Shamir, Rosh Pinna, Yi’ron et Safed. Et la région attaquée dans le Golan est surtout Qatsrin au sud.
Des incendies ont été causés par ces tirs notamment à Safed.
Certains médias israéliens ont rendu compte de 50 roquettes et 30 drones tirés. D’autres de 150 roquettes et drones tirés. Pendant 40 minutes.
L’armée d’occupation israélienne a pour sa part, argué que 40 roquettes ont été tirées, mais la chaine de télévision Channel 14 a contesté cette version, assurant que les systèmes de détection ont capté plus de 100 tirs.
La Résistance n’a pas précisé le chiffre de ses projectiles et drones utilisés.
Hezbollah conduit la bataille
Le quotidien israélien Maariv a rendu compte d’ «une journée très difficile avec une attaque sans précédent », déplorant « le nord qui brûle ».
Selon le chef du Conseil de la colonie de Margaliot, située à la frontière avec le Liban, « celui qui conduit la bataille au nord est le Hezbollah ».
Dans cette colonie, il est question selon le Maariv qu’un obus anti blindé a visé en fin d’après-midi un véhicule causant deux blessés qui ont été hospitalisés à l’hôpital Ziv à Safed.
Dans un communiqué, la Résistance islamique a rapporté que vers 17 :30, lors de l’arrivée d’un véhicule de type Hummer sur le triangle Qods (Yaftah) Yucha’, les combattants l’ont frappé à l’aide d’un obus guidé de plein fouet, le détruisant et causant des tués et des blessés parmi ses passagers.
La Résistance avait revendiqué vers 16 :00 une opération contre la position al-Ramtha dans les collines de Kfarchouba occupées « avec des armes appropriées », puis vers 17 :50, la position Rweisat al-Qarn dans les hameaux occupés de Chebaa.
À 8 heures du matin, elle a visé la position Al-Raheb aux tirs des mitrailleuses lourdes et des obus d’artillerie, qui ont atteint leur cible avec précision.
Concernant les attaques israéliennes contre le sud du Liban, le correspondant d’al-Manar a rendu compte de 3 raids aériens qui ont visé la localité de Der Seriane et d’un bombardement dans ses périphéries, aux bombes incendiaires au phosphore interdites par le droit international.
Source: Divers