Mercredi, les médias israéliens ont qualifié « d’ inquiétante et sans précédent » la menace du secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, d’étendre les combats dans le nord de la Palestine occupée depuis le 7 octobre 2023.
Le correspondant des affaires arabes de la Douzième chaîne israélienne, Ohad Khamo, a rapporté « qu’il y a une cohérence entre ce que Sayyed Nasrallah menace et ce qu’il fait, et a ajouté : « Nous avons vu dans le passé à plusieurs reprises que lorsque Nasrallah promet, il exécute également. »
Il a également souligné que « Sayyed Nasrallah a établi un lien entre Gaza et le Liban, notant « ce n’est pas nouveau, mais c’est certainement une question très inquiétante, compte tenu de l’hypothèse selon laquelle les combats à Gaza comptent se poursuivre ».
Il a indiqué que « Sayyed Nasrallah a dès le départ qualifié de ligne rouge le fait de nuire aux civils, mais une telle menace concernant l’expansion du secteur des combats est une tout autre affaire ».
Le correspondant des affaires arabes de la Douzième chaîne a affirmé que « Sayyed Nasrallah sait choisir ses mots et ce n’est pas un hasard si, pour la première fois depuis le début de la guerre, il lance une menace de ce genre pour étendre la guerre ».
En outre, la Treizième chaîne israélienne a déclaré que Sayyed Nasrallah « suit tout ce qui se dit dans la presse israélienne et dans la société israélienne, en plus des reportages ».
Elle a souligné que les chefs des autorités locales du nord affirment que « le chef du gouvernement du nord est Hassan Nasrallah et il est au courant des derniers développements ».
Sayyed Nasrallah a affirmé dans son discours de mercredi que continuer à cibler des civils pousserait la résistance à « lancer des missiles et cibler de nouvelles colonies qui n’avaient pas été ciblées auparavant ».
Il a souligné que le front du Liban « ne s’arrêtera pas » tant que l’agression contre Gaza se poursuivra, et a poursuivi en disant : « La menace de guerre ne nous a pas effrayé depuis 10 mois alors qu’Israël ne souffrait pas de pénurie ».
Il a ajouté que toutes les rumeurs selon lesquelles un accord serait possible sur la situation à la frontière sud du Liban sont « fausses », soulignant que l’avenir de ce qui se passera dans le sud « sera décidé à la lumière des résultats de cette bataille ».
Source: Médias