Les médias israéliens ont reconnu que le Hezbollah ne céderait pas et qu’Israël ne devait pas commettre d’erreurs dans ses évaluations à ce sujet.
Et d’ajouter: « Nous avons déjà appris que le bourbier libanais ne disparaît pas facilement, et pour nous, c’est un excellent rappel que le Liban est là pour rester ».
Dans le même contexte, le général de brigade de réserve Zvika Haimovich, ancien commandant de la formation de défense aérienne, a admis que la mort du chercheur israélien en « archéologie » dans le sud du Liban « dissimule un incident plus large, à savoir que l’armée israélienne est très épuisée en termes de réserve et de service régulier ».
Il a souligné que « l’armée perd avec le temps son acuité, sa compétence, son professionnalisme et son leadership », estimant que « cette voie est glissante ».
Le journal israélien Maariv a pour sa part indiqué, que ce que « la brigade Golani a payé pendant la guerre était bien plus que n’importe quelle brigade d’infanterie de l’armée israélienne ».
Le journal indique que la Brigade Golani a payé le prix le plus élevé dans cette guerre, puisque 110 de ses membres ont été tués à Gaza et au Liban.
Les médias israéliens ont cité des sources sur le front nord avec le Liban qui ont vivement critiqué les opérations de l’armée d’occupation israélienne, appelant l’état-major général à arrêter « les incursions dans le sud du Liban afin d’assurer la stabilité dans les lignes où l’armée est présente et de limiter les lancements de roquettes contre Israël ».