L’armée d’occupation israélienne a lancé les raids les plus intenses contre la Syrie depuis la guerre d’octobre 1973, c’est ce qu’ont rapporté ce lundi les médias israéliens, citant des sources de l’armée de l’air.

Selon la 13^ème chaîne israélienne, « des avions israéliens ont attaqué environ 100 cibles en Syrie au cours des dernières heures ».

Lundi à l’aube, l’aviation d’occupation israélienne a également lancé une série de raids visant la ville de Deraa, dans le sud de la Syrie.

Quant aux frappes menées le dimanche, l’aviation de l’occupation a visé le complexe sécuritaire dans la zone de Kafr Sousse, au centre de Damas, qui comprend les bâtiments des renseignements et des douanes, provoquant le déclenchement d’importants incendies.

Ces raids surviennent au moment où les dirigeants israéliens évoquent « la volonté d’Israël de lancer des attaques continues contre la Syrie dans les prochains jours ».

Levée des restrictions dans le Golan occupée

Dans ce contexte, après que l’armée d’occupation eut déclaré le Golan syrien occupé « zone militaire fermée », le front intérieur israélien a annoncé « la suppression des restrictions imposées et le retour à une routine complète, après avoir mené une évaluation de la situation ».

L’armée d’occupation israélienne a occupé, le dimanche, le mont Hermon du côté syrien, et est entrée plusieurs kilomètres dans la zone tampon du Golan occupé, après que le chef du gouvernement de l’occupation, Benjamin Netanyahu, ait donné l’ordre de « s’emparer de la zone tampon du Golan et des sites adjacents ».

Dans une déclaration qu’il a faite depuis un endroit proche de la frontière syrienne, Netanyahu a annoncé « l’effondrement de l’accord de désengagement de 1974 », estimant que « la chute du régime syrien crée de nouvelles opportunités très importantes pour Israël ».

L’armée d’occupation a déployé ses forces dans la zone tampon et dans plusieurs points, tandis que les médias israéliens ont rapporté que les forces d’occupation sont entrées dans Khan Arnabeh, dans le Golan occupé et dans la région de Quneitra.

En outre, le site israélien Walla a rapporté qu’« Israël est en contact direct et via des intermédiaires avec plusieurs groupes en Syrie, dont Hay’at Tahrir al-Sham (HTC), leur sommant de ne pas s’approcher de la frontière ».