Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naim Qassem, a souligné samedi que « soutenir Gaza était un acte noble et un devoir pour nous et pour tous les Arabes et les musulmans ».
Il a indiqué, dans un discours télévisé qu’il a prononcé samedi soir, que « le Hezbollah s’attendait à une agression israélienne à tout moment, « mais nous ne connaissions pas le moment exact et donc l’agression a eu lieu en septembre, et cela n’a rien à voir avec la situation actuelle de soutien à Gaza, mais plutôt avec le projet expansionniste israélien ».
Il a évoqué les violations israéliennes en cours et a affirmé que « le gouvernement libanais et le comité concerné par l’accord ont la responsabilité de noter ces violations et d’agir en conséquence ».
Cheikh Qassem a souligné que « la résistance endure pendant cette période des centaines de violations israéliennes afin de contribuer à la mise en œuvre de l’accord, et dans le but de dévoiler les mauvaises intentions de l’ennemi et de demander des comptes à toutes les parties concernées ».
Le secrétaire général du Hezbollah a fixé le programme de travail du parti pour la période à venir, résumé par 5 points : « mise en œuvre de l’accord au sud du fleuve Litani ; reconstruction; Election d’un Président de la République libanaise ; Réforme économique et sociale par la lutte contre la corruption et l’activation de la citoyenneté et de l’égalité et enfin un dialogue positif sur les questions problématiques, notamment la position du Liban sur l’occupation israélienne de son territoire ? Comment renforcer l’armée libanaise ? Quelle est la stratégie de défense du Liban ? »
Concernant les récents événements en Syrie, Cheikh Qassem a souligné que le Hezbollah soutenait la Syrie parce qu’elle se trouve dans une position hostile à « Israël » et « a contribué à renforcer les capacités de la résistance, sur l’ensemble de ses territoires, tant au Liban qu’en Palestine ». Il a ajouté que « les nouvelles forces en Syrie ne pourront être jugées que lorsqu’elles se stabiliseront, prendront des positions claires et que la situation du nouveau régime sera réglée ».
Le secrétaire général du Hezbollah a espéré que « le choix du nouveau régime et du peuple syrien serait la coopération entre les deux peuples et entre les deux gouvernements au Liban et en Syrie sur la base de l’égalité et de l’échange de capacités, aussi que le nouveau parti au pouvoir considére « Israël » comme un ennemi et ne normalise pas ses relations avec lui ».
Dans ce contexte, Cheikh Qassem a déclaré que le Hezbollah « a perdu à ce stade la voie d’approvisionnement militaire à travers la Syrie, mais cette perte est un détail dans le travail de la résistance, de sorte que le nouveau régime puisse venir et que cette voie puisse revenir à la normale, et aussi nous pouvons chercher d’autres moyens ».
Le secrétaire général du Hezbollah a souligné la flexibilité de la résistance, qui ne s’arrête pas à une certaine limite, et est capable de changer de méthodes et de voies afin d’assurer sa continuité.
Il a noté : « La résistance doit s’adapter aux circonstances pour renforcer ses capacités, et l’important est de rester persévérant et de travailler pour répondre à ses besoins par de multiples méthodes ».
Cheikh Qassem a conclu : « Nous ne pensons pas que ce qui se passe en Syrie affectera le Liban, mais plutôt le contraire », notant que « la situation générale dans la région dans son ensemble est stressante, et que les USA et l’entité sioniste supervisent divers processus dans la région. »
Source: Médias