L’armée d’occupation israélienne a commis dans la bande de Gaza 7 massacres durant ces 24 dernières heures, au cours desquelles 52 Palestiniens sont tombés en martyrs et 203 autres ont été blessés, d’après le ministère de la Santé de Gaza.
Parmi les martyrs figure Khaled Nabhane, ce vieil homme qui était devenu célèbre sur les réseaux sociaux après avoir pleuré la mort de sa petite-fille Rim, tuée dans un raid israélien meurtrier en novembre 2023, sur le camp de Nusseirat dans le centre de l’enclave. Il est l’auteur de la parole qui a fait le tour du monde, et par lesquelles il lui avait rendu hommage en la qualifiant : « l’âme de l’âme ».
Dimanche, 69 palestiniens martyrs avaient été recensés dans le bilan officiel des victimes des raids israéliens.
Le Conseil norvégien des réfugiés a mis en garde que près d’un million de Palestiniens affrontent un hiver sans abri car les tentes qui les hébergent ne peuvent les protéger de la pluie ni du froid ».
Dans le dossier des négociations sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, alors qu’une délégation israélienne s’est rendue à Doha, des divergences subsistent, rapporte la chaine israélienne 12 citant des sources informées.
Ces lacunes portent sur le chiffre des captifs israéliens à libérer, celui des détenus palestiniens et le déploiement de l’armée d’occupation dans la bande de Gaza, d’après cette chaîne. Alors que le porte-parole du Premier ministre de l’occupation évoque une avancée dans les tractations, et l’éventualité de parvenir à un accord avant l’investiture du président américain élu, on rapporte que Benjamin Netanyahu insiste pour élever le chiffre des captifs vivants à libérer dans tout accord.
Il tente de persuader Donald Trump de la nécessité de parvenir à « une formule de plusieurs étapes » pour le conclure.
Le président américain élu lui aurait insisté vouloir « voir la guerre parvenir à sa fin »: “Nous essayons de toutes nos forces d’aider pour récupérer les otages et nous œuvrons pour arrêter la guerre à Gaza ».
Divergences sur l’accord de cessez-le-feu
Au sein du gouvernement israélien, les avis sont partagés sur l’option d’un accord total ou sur plusieurs étapes.
Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich estime « qu’il n’est pas juste de vouloir parvenir à des transactions partielles car ceci gardera au pouvoir le Hamas ».
Selon le ministre des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar « il vaut mieux aller dans une direction qui nous permet de voir le retour des otages le plus vite possible ». Et de conseiller de moins parler de ses détails pour l’accomplir ».
Le ministre de la Défense Ysrael Katz a quant à lui assuré soutenir « un accord même s’il est partiel », soulignant que « les deux axes Netzarim et Philadelphia occupés par les forces israéliennes et que le Hamas réclame leur retrait dans l’accord « ne constitueront pas d’obstacle pour conclure un accord dans la bande de Gaza ». Des observateurs constatent que Netanyahu pourrait faire preuve de plus de souplesse sur la question de la présence des forces d’occupation dans ces deux axes car il parle davantage de les contrôler.
Dans les rangs de l’opposition israélienne, son chef Yaïr Lapid n’approuve pas un accord sur plusieurs étapes et insiste pour ramener les captifs « d’un seul coup ».
Des observateurs écartent l’éventualité que le Hamas accepte une gradualité dans la libération des captifs israéliens en échange des détenus palestiniens mais pourrait bien l’admettre pour le retrait israélien des deux axes.
La chaine 12 a révélé les résultats d’un sondage qui a rapporté que « plus de la moitié du public israélien souffre d’un traumatisme psychologique collectif continu, lié à la guerre et émanant du choc de l’enlèvement », en lien avec la prise par le Hamas de 251 Israéliens le 7 octobre 2023 pour les échanger contre des milliers de Palestiniens de détenus dans les geôles israéliennes.
Source: Divers