Un accord de cessez-le-feu à Gaza est à portée de main si ‘Israël’ cesse de poser de nouvelles conditions, selon le Hamas.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a qualifié de « sérieuses et positives » les négociations en cours au Qatar pour un cessez-le-feu, affirmant qu’un échange de prisonniers est à portée de main si le régime occupant israélien cesse de poser de nouvelles conditions.
La nouvelle a été annoncée dans un communiqué publié le mardi 17 décembre, un jour après l’arrivée d’une délégation israélienne à Doha pour rencontrer des médiateurs.
Ces réunions font suite à un une visite de David Barnea, directeur de l’agence de renseignement israélienne Mossad, dans la capitale qatarie mercredi, selon des rapports.
Le Qatar, aux côtés des États-Unis et de l’Égypte, a participé à plusieurs mois de négociations en coulisses pour une trêve à Gaza et la libération des prisonniers israéliens.
Cependant, à l’exception d’une pause d’une semaine dans les combats à la fin de l’année dernière, les négociations successives n’ont pu mettre un terme à la guerre.
Lundi, le ministre israélien des Affaires militaires, Israel Katz, a indiqué que les négociateurs israéliens n’avaient « jamais été aussi proches d’un accord » pour la libération des captifs à Gaza depuis la trêve de novembre 2023.
Lundi toujours, un haut responsable du Hamas basé à Doha a déclaré que les négociations pour un accord étaient « plus proches que jamais », mais a averti que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pourrait toujours « perturber l’accord comme il l’a fait à chaque fois auparavant ».
On estime que plus d’une centaine de captifs israéliens se trouvent toujours à Gaza sur les plus de 250 qui ont été détenus par les combattants du Hamas lors de leur attaque historique du 7 octobre contre le régime israélien.
Le Hamas affirme qu’il ne libérera les captifs que si ‘Israël’ cesse complètement son agression contre Gaza et accepte de libérer des centaines de Palestiniens détenus dans les prisons du régime.