Le journal américain Financial Times a rapporté que l’envoyé du président américain Donald Trump au Moyen-Orient est arrivé à Doha dans une dernière tentative des États-Unis pour parvenir à un cessez-le-feu, mettre fin à l’agression contre Gaza et obtenir la libération des captifs à Gaza avant l’investiture du président élu.
Le journal a indiqué que « Steve Witkoff, magnat de l’immobilier et ami proche du président américain élu, s’est entretenu vendredi avec de hauts responsables qataris et était en contact avec des membres de l’administration Joe Biden et des responsables israéliens ».
« Les médiateurs estiment être proches de parvenir à un accord, malgré les divergences entre les parties en conflit sur des questions importantes », selon le journal.
Financial Times a ajouté, citant des sources proches des discussions, que « Brett McGurk, le conseiller de Biden pour le Moyen-Orient, est également à Doha ».
Malgré l’optimisme initial, plusieurs points de discorde subsistent. Parmi eux figure le différend sur l’identité et le statut des prisonniers qui seront libérés lors de la première phase du projet de cessez-le-feu en plusieurs étapes, en particulier les femmes, les blessés et les personnes âgées.
« La question des prisonniers vivants est cruciale, et c’est elle qui fera la différence entre l’accord et la décision finale », a déclaré une autre source proche des négociations. Ajoutant « qu’Israël veut s’assurer qu’il ne se contentera pas de récupérer les corps ».
D’autres obstacles, selon le Financial Times, portent sur les désaccords concernant le redéploiement des forces israéliennes à l’intérieur de Gaza au cours de la première phase.
Source: Média