Le Qatar a appelé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour placer les installations nucléaires israéliennes sous le contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et pour qu’Israël adhère au Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) en tant qu’État non nucléaire, selon un communiqué cité par l’agence d’information qatarie (QNA).
Ces appels ont été lancés par Jassem Yacoub el-Hammadi, représentant permanent du Qatar auprès des Nations unies, au cours d’une session du Conseil des gouverneurs de l’AIEA à Vienne, consacrée aux territoires palestiniens et aux capacités nucléaires de l’entité sioniste.
Hammadi a fait remarquer que tous les pays du Moyen-Orient, à l’exception d’Israël, sont parties au TNP.
‘Israël’ n’a jamais ouvertement reconnu posséder l’arme nucléaire, mais dispose de 80 bombes de ce type dans son arsenal, selon une évaluation réalisée par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) en juin 2024.
L’organisation précise sur son site qu’environ 30 d’entre elles sont des « bombes (thermonucléaires) à gravité » destinées à être larguées par avion. Les 50 ogives restantes seraient « destinées à être lancées par des missiles balistiques à moyenne portée Jericho II, dont les lanceurs mobiles seraient installés dans des grottes sur une base militaire à l’est d’Al-Qods (occupée) ».
« Le statut opérationnel d’un nouveau missile balistique à portée intermédiaire Jericho III n’est pas connu. En 2013, Israël a effectué un essai de lancement d’un « système de propulsion de fusée », qui semble être destiné à un missile Jericho III », écrit encore le SIPRI.
Ce nombre pourrait être sous-estimé, selon d’autres sources. ‘Israël’ possède aussi un réacteur nucléaire à Dimona, dans le sud du pays.