Des dizaines de manifestations ont été organisées ces deux derniers jours dans plusieurs capitales du monde, réclamant de mettre fin au génocide israélien perpétré dans la bande de Gaza et scandant « Free Palestine », Palestine libre.
Certaines de ces manifestations ont eu lieu devant les sièges de l’ambassade américaine, notamment dans les capitales occidentales, pour condamner le soutien américain inconditionnel à Israël.
Les manifestations du vendredi 25 avril devant l’ambassade des USA
À Madrid
À Berlin
À Londres
A Genève
Dans la capitale danoise
En Belgique
Devant le Parlement, la députée du parti du Travail de Belgique Manon Vidal a critiqué la décision de l’Europe d’inviter Israël à participer à l’Eurovision « pendant que la Palestine est en train d’être détruite ».
Les manifestations de ce samedi 26 avril
À Washington
À New York
Une activiste a dit pendant la marche: « De Gaza à la Cisjordanie, des syndicats aux salles de classe, les Palestiniens crient : il est temps de s’organiser, il est temps de se soulever. À l’administration Trump : aucune déportation, aucun mur, aucune bombe ne pourront mettre fin à ce mouvement. Nous sommes solidaires de Gaza. Nous sommes aux côtés de la Palestine, et personne ne pourra nous ébranler. »
À Vienne
Répression en Europe
Ces manifestations se poursuivent en dépit de mesures de répressions prises par certaines autorités européennes contre les activistes pro palestiniens.
Selon le site belge d’information Investig’Action, qui dénonce « la criminalisation de la solidarité avec Gaza », 18 activistes de Palestine Action sont emprisonnés au Royaume-Uni dans l’attente de leur procès.
Le site assure aussi que des universitaires continuent d’être licenciés jusqu’en Suisse pour leurs prises de position politiques, alors que la nouvelle coalition au pouvoir en Allemagne compte durcir l’offensive en cours dans le pays.
En France, le collectif Palestine Vaincra vient d’être dissous et des manifestations féministes sont interdites en raison de la présence d’organisations pro-palestiniennes, selon Investig’Action qui rapporte le 18 juin prochain, deux militants de l’organisation Révolution Permanente seront jugés pour « apologie du terrorisme », dont son porte-parole, cheminot, militant syndical SUD Rail et ancien candidat à la présidentielle, Anasse Kazib.
En avril 2024, ils avaient été convoqués par la police anti-terroriste au même titre que l’eurodéputée Rima Hassan, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale Mathilde Panot, et différentes personnalités.