L’armée libanaise a affirmé avoir achevé ses opérations d’inspection des armes et du matériel militaire dans un quartier dans la banlieue sud de Beyrouth sans rien trouver de suspect.
L’armée libanaise a déclaré dans un communiqué avoir effectué des recherches dans un bâtiment détruit dans le quartier Mrayjeh, conformément aux directives du Comité de surveillance du cessez-le-feu de l’ONU, qui avait averti que la zone serait bombardée par ‘Israël’ si des armes étaient découvertes.
Il convient de noter que ce bâtiment a déjà été bombardée par l’armée d’occupation lors de la guerre israélienne contre le Liban (septembre-novembre 2024).
L’armée a d’abord résisté à cette demande, étant donné la compétence limitée du Comité aux zones situées au sud du fleuve Litani.
Le Comité de surveillance du cessez-le-feu a informé l’armée de la nécessité d’inspecter ce bâtiment détruit lors de la dernière guerre israélienne contre le Liban, faute de quoi la zone sera de nouveau bombardée par ‘Israël’.
Le Comité a demandé une fouille approfondie, allant jusqu’à 10 mètres de profondeur, sous prétexte des soupçons sur la présence d’armes et de munitions appartenant au Hezbollah.
Ces inspections font suite à une série de frappes aériennes israéliennes contre la banlieue sud de Beyrouth, ciblant les quartiers densément peuplés de Hadath, Haret Hreik et Bourj al-Barajneh, à la veille de l’Aïd al-Adha (fête du Sacrifice).
Le 27 janvier 2025, le Liban avait annoncé sa décision de prolonger le cessez-le-feu avec ‘Israël’ jusqu’au 18 février.
Néanmoins, depuis le début du cessez-le-feu, les forces d’occupation israéliennes ont violé l’accord à plusieurs reprises en lançant des agressions sur le territoire libanais, notamment des bombardements aériens à travers le pays.
Les autorités libanaises ont signalé près de 3 000 violations israéliennes du cessez-le feu, faisant au moins 208 martyrs et plus de 500 blessés depuis l’entrée en vigueur de l’accord.
En vertu de l’accord de cessez-le-feu, ‘Israël’ avait l’obligation de se retirer complètement du sud du Liban avant le 26 janvier.
La date limite a par la suite été prolongée jusqu’au 18 février, mais Tel-Aviv a refusé de s’y conformer.
À ce jour, ‘Israël’ maintient une présence militaire dans cinq postes frontaliers de Labbouneh, du mont Blat, de la colline d’Owayda, d’Aaziyyeh et d’Hamames.
Le Liban a condamné la présence continue des forces d’occupation israéliennes, la considérant comme une violation de l’accord de cessez-le-feu.
De hauts responsables à Beyrouth ont exprimé leur engagement à prendre « toutes les mesures nécessaires » pour mener au retrait des troupes d’occupation du pays.