L’Algérie a appelé « la communauté internationale, et plus particulièrement le Conseil de sécurité de l’ONU, à assumer ses responsabilités à travers une action collective nécessaire pour faire échouer le projet du « Grand Israël » et préserver les fondements de la solution des deux États comme pilier de tout règlement juste, durable et définitif du conflit israélo-palestinien ».
Dans un communiqué publié le samedi 23 août, le ministère algérien des Affaires étrangères a en outre fermement condamné « les politiques et les pratiques imposées au peuple palestinien dans le contexte de la guerre d’extermination », après que l’ONU a officiellement déclaré l’état de famine dans la bande de Gaza.
« Dans un précédent extrêmement grave dans l’histoire de la question palestinienne et dans l’histoire de toute la région du Moyen-Orient, l’ONU a officiellement déclaré vendredi 22 août l’état de famine dans la bande de Gaza », a-t-on indiqué de même source.
Selon la diplomatie algérienne, « le plus condamnable et le plus répréhensible est que cette famine totale n’est pas le résultat de circonstances exceptionnelles. Mais elle est plutôt le fruit d’un choix politique et le résultat d’une planification et d’une stratégie de l’occupation israélienne ».
Et d’ajouter: « la famine qui a été déclarée n’est pas du tout étrangère au projet de déplacement, au projet de réoccupation de Gaza, ni à ce qui est désormais connu sous le nom de projet du « Grand Israël » ».
« L’Algérie, en tant que membre du Conseil de sécurité, affirme son engagement à poursuivre ses efforts diplomatiques visant à soutenir le peuple palestinien et à mettre fin à cette catastrophe humanitaire sans précédent, ainsi qu’à œuvrer pour accélérer la création d’un État palestinien indépendant et souverain, avec l’Est d’AlQods pour capitale », a soutenu le communiqué.
Rappelons que l’ONU a officiellement déclaré, le vendredi 22 août, l’état de famine, après que ses experts ont averti que 500 000 personnes se trouvaient dans un état « catastrophique », en attribuant clairement la responsabilité de cette famine à ‘Israël’.
Avec le soutien des États-Unis, ‘Israël’ mène une guerre génocidaire à Gaza depuis le 7 octobre 2023, qui a coûté la vie à plus de 62.000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants.