La libération de la ville de Zabadani dans la banlieue ouest de Damas est une « victoire absolue » pour l’axe de la Résistance.
Zabadani est une cité située à 45 km au nord-ouest de la capitale et à 11 km de la frontière libanaise. C’était une cité logistiquement vitale pour les terroristes à partir de laquelle ils lançaient des assauts contre la capitale Damas et « harcelaient » l’armée syrienne.
Les médias occidentaux ont passé sous silence cette victoire, mais l’armée syrienne et le Hezbollah viennent de remporter une très grande victoire : une trêve a permis l’évacuation des cités chiites de Fouaa et de Kafraya, au bout de quatre ans de siège imposé par les terroristes.
L’évacuation se poursuit en ce moment même. En contrepartie, les terroristes encerclés depuis des mois à Zabadani, à Baqin, à Madaya, à Houch Arani, à Sabna et à Arana tous situés près de Damas et près des frontières libanaises ont été évacués à Idlib.
Après la libération de ces localités près de 95 % des régions frontalières syro-libanaises ont été sécurisées ce qui constitue une retentissante victoire pour la Résistance.
Pourquoi ?
Zabadani est une localité qui longe l’autoroute Damas-Beyrouth. Une emprise terroriste sur la ville aurait signifié à terme une rupture de la voie de communication entre Damas et le Liban, soit davantage d’insécurité pour la capitale syrienne.
Désormais, il ne reste aux mains des terroristes qu’un tout petit secteur situé dans le sud-ouest de la province de Homs, sur les frontières avec le Liban qui inclut l’importante localité d’Ersal et quelques secteurs dans le sud-ouest de Damas, dont Beit Tima, Kfar Hawar, Beit Sayer, Maqar Al Mir, et Beit Jinn.
La sécurisation des régions frontalières syro-libanaises facilitera ainsi le processus de l’acheminement d’armes et de munitions à destination de l’armée syrienne.
Depuis le début de la guerre en 2011, en Syrie, les terroristes takfiristes et leurs soutiens ont tout fait pour s’emparer des régions frontalières syro-libanaises, façon de mettre à mal les coopérations des unités de l’armée syrienne avec le Hezbollah. C’est à l’aide du régime israélien que les terroristes ont d’ailleurs réussi d’occuper de grandes parties de la province de Homs, de l’ouest de la province de Damas, des monts de Qalamoun, de Yabroud et de Qusseir.
Ces dernières localités, toutes d’une importance géostratégique majeure, ont toutes été libérées depuis. Et le domino des libérations a commencé en 2013 quand le Hezbollah s’est militairement engagé sur le terrain syrien et qu’il a contré l’avancée des terroristes vers le Liban. À l’époque, ces derniers occupaient plus de 60 % des régions frontalières avec la Syrie avec en toile de fond la multiplication des attentats-suicides et des attaques sur le territoire libanais.
Source: Press TV