Le commandant du corps des Gardiens de la révolution islamique (GRI), Mohammad Ali Jafari, a déclaré mercredi qu’il serait mieux pour Washington de déplacer ses bases militaires à au moins 1000 kilomètres des frontières de l’Iran, si la partie américaine envisageait de poursuivre sa politique de sanctions contre le secteur militaire du pays.
Les États-Unis devraient éloigner leurs bases militaires à au moins 1000 kilomètres des frontières iraniennes s’ils entendent conserver leur politique de sanctions contre l’Iran, a indiqué mercredi lors d’une réunion des chefs des forces terrestres des GRI à Mechhed, le commandant des Pasdaran, Mohammad Ali Jafari, cité par l’agence Tasnim. Il a également souligné que la puissance des missiles du pays dans les airs, en mer et sur terre «augmentait rapidement» et ne pouvait pas être l’«objet d’accords ou de négociations».
Selon, M.Jafari, l’Iran est devenu la puissance régionale la plus forte, et même internationale, grâce à la «puissance spirituelle de la révolution islamique, la puissance des armements des forces armées et le rugissement des missiles des GRI».
Auparavant, Washington a inscrit 18 personnes physiques et morales iraniennes sur sa liste des sanctions liée au programme iranien de missiles. Dans le même temps, Washington a confirmé que, selon lui, Téhéran respectait le Plan d’action conjoint sur son programme nucléaire. L’accord historique sur le programme nucléaire iranien avait été conclu par Téhéran et six médiateurs internationaux en juillet 2015. Le Plan d’action conjoint avait été adopté. Il est entré en vigueur en janvier 2016.
Face à la décision de la Maison-Blanche d’imposer à Téhéran de nouvelles sanctions, l’Iran a voté un projet de loi visant à résister au «terrorisme américain» au Moyen-Orient, en renforçant le programme balistique du pays
Source: Sputnik