Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi a nié fermement les accusations bahreïnies selon lesquelles son pays est impliqué dans les affaires de cette petite monarchie du Golfe persique, a rapporté l’agence Tasnim News, traduite par Press TV.
Qualifiant d’infondées et de ridicules toutes les allégations anti-iraniennes proférées par les responsables bahreïnis, il a affirmé: « la République islamique d’Iran n’a jamais incité à la violence et aux actes déstabilisateurs dans les pays voisins dont entre autre le Bahreïn. »
Il a en revanche recommandé aux dirigeants bahreïnis de couper court à la répression des manifestations pacifiques et à la torture des opposants du régime, a rapporté le site de la télévision iranienne francophone Press TV.
Selon lui, au lieu de recourir aux méthodes coercitives vouées à l’échec et de demander l’aide aux forces étrangères pour calmer le jeu, les responsables du gouvernement de Manama ferait mieux d’engager le dialogue avec le peuple pour dénouer les problèmes.
« Avec la publication de rapports par les organisations des droits de l’homme sur la pratique de la torture sur les prisonniers politiques à Bahreïn, le gouvernement a nié les faits et recouru une fois de plus aux mensonges qui ne pourront jamais être élucidés », a-t-il réaffirmé.