Au lendemain d’un show anti-iranien de l’ambassadrice américaine à l’ONU, le secrétaire américain à la Défense a déclaré qu’il ne voyait pas la nécessité d’une action militaire contre l’Iran.
Le chef du Pentagone, le général James Mattis, a exclu, vendredi 15 décembre, un plan militaire contre l’Iran.
Le jeudi 14 décembre, l’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies Nikki Haley a exposé les fragments d’un missile qu’elle prétendait appartenir à l’Iran. Elle a ensuite accusé la République islamique d’Iran d’avoir violé les résolutions de l’ONU.
Interrogé pour savoir si les États-Unis réagiront manu militari à ces preuves, le général Mattis a répondu que non.
« C’est pourquoi notre ambassadrice Haley était là et non pas l’un de nos généraux. Il s’agit d’un effort diplomatique pour révéler les objectifs de l’Iran au monde entier », a-t-il réaffirmé.
James Mattis a souligné que l’alliance scellée contre l’Iran serait de nature diplomatique et non pas militaire.
Il a critiqué l’Iran pour son soutien au gouvernement syrien et au Hezbollah libanais, prétendant que ce que faisait actuellement l’Iran est illégal et qu’il causait la mort de personnes innocentes.
Nikki Haley a accusé, devant les journalistes, l’Iran d’envoyer des missiles aux combattants du Yémen.
L’Iran a pour sa part rejeté en bloc toutes ces allégations les jugeant de « fallacieuses ».
Ces allégations interviennent alors que les États-Unis et certains de ses alliés occidentaux vendent des équipements de guerre à l’Arabie saoudite, impliquée dans une guerre dévastatrice au Yémen, faisant des milliers de morts chez les civils.
Source: Avec PressTV