L’ancien président yéménite, Ali Abdallah Saleh, a enrichi son arsenal avec des missiles Scud, fabriqués en Corée du Nord.
Les missiles balistiques dont dispose le Yémen ne sont pas une nouveauté, car le Yémen du Sud et le Yémen du Nord ont commencé à les importer dans les années 70, en provenance surtout de l’ex Union soviétique. Au cours de la guerre civile, déclenchée en 1994 au Yémen, plusieurs types de missiles Scud ont été utilisés, mais ils ont été confisqués en décembre 2002 par les forces espagnoles avant d’être livrés à la Force navale des États-Unis.
L’ancien président yéménite, Ali Abdallah Saleh, allié fidèle des États-Unis et de l’Arabie saoudite, a finalement réussi à contourner les lois confisquant ces missiles et l’administration Bush l’a autorisé de garder les missiles, fabriqués en Corée du Nord.
Par conséquent, le Yémen détenait quelque 300 missiles Scud au moment où l’Arabie saoudite l’a attaqué en 2015. Nombre de ces missiles, modifiés apparemment par les ingénieurs yéménites, ont été tirés vers le territoire saoudien, ces deux dernières années, en représailles aux bombardements de l’aviation saoudienne.
Le service du Renseignement de la Corée du Sud a annoncé, en juillet 2015, que les missiles Scud, tirés vers l’Arabie saoudite, étaient les mêmes missiles que Saleh avait récupérés en 2002 grâce au soutien de Washington et de Riyad.
L’ONU, chargée de vérifier les accusations anti-iraniennes de l’Arabie saoudite et des États-Unis, n’a découvert, à l’issue de ses recherches, aucune preuve confirmant le transfert d’armes en provenance de l’Iran.
L’ONU a confirmé, au contraire, que les missiles avaient été tirés par les experts yéménites et qu’aucun fragment des missiles en question n’avait été transféré au Yémen via la mer Rouge.
En plus, ni les responsables américains ni les responsables saoudiens ne parlent d’un calendrier précis pour le transfert d’armes et l’administration Trump ne sait apparemment pas quand « l’Iran a transféré des missiles au Yémen ».
Source: PressTV