Le journal britannique The Daily Mail a révélé dans son dernier numéro , que Mohammad ben Salman détient des hommes d’affaires de nationalités occidentales à l’hôtel Ritz-Carlton, aux côtés de ministres, de princes et d’hommes d’affaires saoudiens, a rapporté l’agence d’informations iranienne Farsnews.
Le journal a indiqué dans un rapport que « la campagne de lutte contre la corruption de MBS implique la détention de 17 hommes d’affaires originaires des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France, ainsi que de 200 anciens ministres et princes ».
On compte parmi ces personnalités de nationalités étrangères : huit citoyens américains, six Britanniques et trois ressortissants français, a indiqué The Daily Mail.
Selon une source citée par le journal britannique, qui a déclaré entretenir des relations avec des responsables saoudiens au sein du gouvernement, » les 17 hommes d’affaires ont subi des actes de torture dans l’hôtel cinq étoiles. Ils se trouvaient dans le pays après avoir obtenu un permis de travail et résidaient depuis longtemps dans le royaume. Ce ne sont pas des hommes d’affaires qui se rendent en Arabie saoudite pour de brèves visites. Ces hommes d’affaires ont été battus, torturés, soumis à des insultes pour les briser ».
Toujours selon le journal britannique, « dans des circonstances normales, les détenus étrangers dans un pays ont le droit de communiquer avec leurs ambassades respectives et demander leur soutien. Sachant que le Département d’Etat US a déclaré qu’il ne peut pas traiter de cas individuels en raison de considérations particulières et a refusé de répondre si les familles des citoyens américains leur ont demandé de l’aide ».
Un porte-parole du département US a déclaré au Daily Mail : »Quand nous sommes informés qu’un citoyen américain est détenu, nous allons immédiatement lui rendre visite, or, cette fois, pour des raisons spéciales, nous n’avons pas de commentaires à faire ».
Le ministère britannique des Affaires étrangères a déclaré que jusqu’à présent, il n’a pas communiqué avec ses citoyens britanniques détenus à Riyad, tandis que le ministère français des Affaires étrangères a refusé de commenter.
Source: Médias