Au moment ou le groupe takfiro-wahhabite Daesh massacrait les Irakiens dans les provinces de Ninive et Salaheddine, l’ambassade américaine en Irak a mis en garde Bagdad, en février 2016, contre une catastrophe qui frappera l’Irak.
L’ambassade américaine a évoqué la rupture du barrage de Mossoul, l’un des plus grands barrages du pays dans la province de Ninive, qui était alors sous l’emprise du groupe terroriste Daesh depuis 2014.
A cette époque, l’ambassade américaine à Bagdad a appelé les Irakiens à quitter leur pays si cet évènement se produit.
Les données américaines ont confirmé l’approche de l’effondrement du barrage considéré comme le plus grand producteur d’électricité dans le pays. Les rapports américains ont suscité la peur et la panique entre les civils irakiens qui ont été menacés « de mort noyé en quelques heures après l’arrivée de l’eau jusqu’au sud du pays ».
Interrogé par Sputnik sur la réalité de ces menaces, un des fonctionnaires travaillant sur ce site a affirmé que « le barrage de Mossoul ne s’effondra pas et il n’était pas menacé de rupture. Il s’agissait d’une simple propagande ».
« La capacité en eau du barrage est comprise entre 10 et 12 milliards de mètres cubes, alors qu’en 2016 il contenait entre 6,5 et 7 milliards de mètres cubes seulement. Il y avait quelques problèmes techniques dans le barrage mais il n’était pas du tout menacé de rupture », a poursuivi ce fonctionnaire requérant l’anonymat.
Il a en outre fait état d’un faible taux de remplissage du barrage dû au manque de pluie et à la construction de plusieurs barrages en Turquie voisine.
Daesh s’est emparé, en aout 2014, du barrage de Mossoul, mais les Kurdes ont repris le contrôle de ce site après 10 jours.
Il est à noter que le groupe takfiriste Daesh a subi une défaite et a été chassé par les forces irakiennes et celles du Hached Chaabi en aout 2017.
Source: Traduit de Sputnik Arabic