D’après le ministère de l’intérieur, ces lieux de prières « abritaient des réunions visant à promouvoir une idéologie radicale, contraire aux valeurs de la République ».
Quatre mosquées, soupçonnées de promouvoir une idéologie radicale, ont fait l’objet d’une fermeture administrative, a annoncé mercredi 2 novembre le ministère de l’intérieur. Ces mesures ont été prises sur le fondement de la loi d’urgence. Les mosquées visées sont situées dans les Yvelines, en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne.
« Sous couvert de but cultuel, ces lieux abritaient des réunions visant à promouvoir une idéologie radicale, contraire aux valeurs de la République et susceptible de constituer un risque grave d’atteinte à la sécurité et à l’ordre publics », écrit la Place Beauvau dans un communiqué.
Dans le Val-de-Marne, il s’agit de la mosquée Al-Islah, située à Villiers-sur-Marne, où une école coranique clandestine avait été découverte fin août lors d’une perquisition. Elle était connue des services de renseignement pour avoir été fréquentée, selon eux, par douze personnes condamnées en avril pour leur participation présumée à une filière terroriste à destination de la Syrie.
Dans les Yvelines, c’est la salle de prières d’Ecquevilly qui a été fermée. Il s’agit « d’un lieu de référence influent de la mouvance salafiste, prônant un islam rigoriste, appelant à la discrimination et à la haine, voire à la violence », selon l’arrêté du préfet des Yvelines. Et en Seine-Saint-Denis, les mosquées fermées étaient situées à Stains et à Clichy-sous-Bois.
Une vingtaine de lieux de culte fermés
Le ministère s’est appuyé sur l’article 8 de la loi sur l’état d’urgence, qui permet la fermeture des lieux de culte au sein desquels sont tenus des propos constituant une provocation à la haine ou à la violence ou une provocation à la commission d’actes de terrorisme.
Source: AFP